Le cabinet IDC, filiale du groupe IDG, leader mondiale du marché de l'information dédiée aux technologies de l'information, vient de dévoiler une étude sur le marché marocain des services TIC (technologies de l’information et de la communication).

« Le marché marocain des services TIC est prêt à progresser à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 10,3% au cours des prochaines années pour un total de 472 millions de dollars en 2017 » souligne le communiqué d’IDC publié le 21 janvier.

Cette croissance sera soutenue soit par le secteur bancaire, les télécommunications ainsi que et les projets d'infrastructures du gouvernement, souligne IDC.

Dans les services informatiques, IDC s'attend à ce que les services de soutien, d’installation et d'intégration progressent plus rapidement que les autres services.

« Les projets initiés par le gouvernement en matière d'éducation et de santé, ainsi que les projets de modernisation des infrastructures, vont entraîner une demande pour ces services », explique Azzedine Kabli, analyste principal de recherche des services informatiques et logiciels chez IDC Maroc.

« En outre, la demande des services d’installation et de soutien est susceptible d’augmenter suite à la croissance du nombre de nouvelles organisations créant des opérations dans le pays au cours des prochaines années. »

Selon Azzadine Kabli, « le gouvernement marocain cherche activement à bâtir une économie de connaissance en développant une stratégie d'adoption des TIC par une variété de projets parrainés par le gouvernement à travers tous les secteurs, qui mènera à des investissements dans divers domaines des services informatiques dans un proche avenir. »

« La part du marché des services de base (par exemple, déploiement et support) est en baisse, tandis que la part du marché des services plus avancés, y compris la sous-traitance du marché, les services gérés et les services de data centre, est en augmentation. Par conséquent, l'accent sera mis sur la réduction des coûts des technologies et services, y compris la virtualisation, les services gérés, et les initiatives d'hébergement et de cloud computing » a ajouté M. Kabli.