El Hank se prépare à une deuxième nuit agitée

Le littoral atlantique marocain continue d’essuyer les assauts de l'océan. En première ligne, les habitants d’El-Hank à Casa s’attendent à une deuxième nuit agitée. Plus loin sur la corniche, les vagues ont submergé les resorts de plaisance. Reportage.

El Hank se prépare à une deuxième nuit agitée

Le 7 janvier 2014 à 19h54

Modifié 27 avril 2021 à 22h24

Le littoral atlantique marocain continue d’essuyer les assauts de l'océan. En première ligne, les habitants d’El-Hank à Casa s’attendent à une deuxième nuit agitée. Plus loin sur la corniche, les vagues ont submergé les resorts de plaisance. Reportage.

Sur le littoral atlantique marocain, l’ordre du jour est à la prudence. El Hank, quartier ouest de Bourgogne, est l’un des quartiers Casablancais les plus exposés aux agressions des vagues. De loin, on aperçoit une mer houleuse, agitée. Les vagues puissantes se fracassent sur les rochers.

 

 

La veille, les vagues ont atteint sept mètres de haut, selon les riverains. «Nous avons été réveillés vers 3h du matin (dans la nuit du lundi au mardi, ndlr) par le bruit des vagues», lance Adil, un adolescent qui habite un logement délabré à la cité El Hank, ancêtre du logement social. «Heureusement que la hauteur de ce rocher nous protège», poursuit-il.

Justement, des habitations précaires ont été sauvées par ce rocher. La photo suivante témoigne de l’infime limite entre l’eau et ses habitations.

 

 

 Les déchets apportés par la mer s’accumulent.

 

 

Non loin, des pêcheurs aux bonnets solidement vissés sur le crâne préparent leurs filets. Par quel miracle? Un habitué nous explique qu’«en principe, l’état actuel de la mer annonce des lendemains plus calmes et donc plus propices à la pêche». En principe.  

Une ancienne digue qui faisait office de plongeoir informel a été complètement détruite par les vagues.

 

 

Dégâts matériels importants à la corniche

Il est 17h. Une foule importante, massée derrière les barrières des resorts de plaisance Tahiti beach club et Tropicana, est venue voir de ses propres yeux l’ampleur des dégâts. Une certaine inquiétude est palpable.

 

 

En ce début d’après-midi, le club de Tahiti a été fermé. «Ça fait une semaine que la mer n’est plus normale. Dimanche, les vagues se sont déchaînées au point de remplir complètement les piscines, vides en hiver», raconte Omar, un employé du club. «Heureusement qu’il n’y a eu que des dégâts matériels», poursuit-il. «Pour le moment seulement», ajoute son collègue, l’air stoïque.

 

 

Les autorités météorologiques appellent à la vigilance

Les autorités météorologiques recommandent fermement aux marins et pêcheurs de ne pas prendre la mer dans de telles conditions. Les prévisions annoncent un retour à la normale dans les jours qui viennent.


 

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