Festival international du film de Marrakech, c’est parti!

La 13ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM) s'est ouverte, vendredi soir au Palais des congrès de la cité ocre. La cérémonie d'ouverture  a été marquée par un défilé de célébrités du 7ème art et de la culture.

Festival international du film de Marrakech, c’est parti!

Le 30 novembre 2013 à 8h31

Modifié 27 avril 2021 à 22h23

La 13ème édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM) s'est ouverte, vendredi soir au Palais des congrès de la cité ocre. La cérémonie d'ouverture  a été marquée par un défilé de célébrités du 7ème art et de la culture.

A l'entrée du Palais des Congrès de Marrakech, une foule nombreuse de badauds ou d’amateurs du cinéma, s'est massée pour voir défiler plusieurs stars du grand écran, sur un tapis rouge censé mimer la montée des marches cannoises.

Les invités de marque de cette 13ème édition du FIFM ont ainsi défilé l'un après l'autre sous les regards et les acclamations des festivaliers, dont certains ont pu même serrer la main de certains d'entre eux, comme l'Américaine et icône hollywoodienne Sharon Stone, la star indienne Deepika Padukone ou encore la super star égyptienne Adel Imam.

Lors de cette cérémonie, les membres du jury, présidé par le célèbre réalisateur américain Martin Scorsese, ont été invités à annoncer l'ouverture officielle de cette 13ème édition du FIFM, chacun dans sa langue d'origine.

Habitué du FIFM, Martin Scorsese a fait part de son immense joie d'être présent encore une fois dans "ce beau pays qu'est le Maroc" et de surcroît en tant que président du jury de la 13ème édition.

Le moment fort de cette cérémonie d'ouverture a été, sans nul doute, l’hommage rendu par le festival à l'actrice américaine Sharon Stone qui a reçu, des mains de Martin Scorsese, l'étoile du FIFM.

Clin d'œil à l'hommage exceptionnel rendu par le Festival au cinéma indien en 2012, la cérémonie d'ouverture de cette 13e édition a été rehaussée par la projection, en avant-première, du nouveau film de Sanjay Leela Bhansali, Ram-Leela, une version moderne de Roméo et Juliette.

 


 

15 longs-métrages en compétition


Le FIFM 2013 met en compétition 15 longs-métrages des quatre coins du monde en lice pour décrocher "l'Etoile d'or". Au programme également, un concours de courts métrages destiné aux élèves des instituts et écoles de cinéma du Maroc et dont le jury est présidé par le réalisateur marocain Nour Eddine Lakhmari.

Les organisateurs ont décidé de célébrer cette année la cinématographie des pays scandinaves, après avoir honoré l'année dernière le cinéma hindi à l'occasion de son centenaire, et bien d'autres expériences cinématographiques auparavant, consacrant ainsi l'ouverture du festival sur les cinémas du monde.

La fiction scandinave s'invite alors à Marrakech, avec pas moins de 34 films qui seront projetés et discutés par la communauté des artistes et des critiques du septième art.

La 13ème édition du Festival international du film de Marrakech a prévu une série d'hommages à de grandes figures du cinéma national et mondial. Outre Sharon Stone, la française Juliette Binoche et l'acteur marocain Mohamed Khouyi seront à l'honneur.

Un hommage sera également rendu au réalisateur, scénariste et producteur japonais Kore-Eda Hirokazu et à Fernando Solanas, réalisateur scénariste et producteur argentin

Scorsese salue la brillante et talentueuse Sharon Stone

Au cours de la séance d’ouverture, Sharon Stone a reçu l'étoile du FIFM des mains du président du jury de cette édition, Martin Scorsese, réalisateur avec qui la comédienne américaine a tourné Casino (1996), film qui lui avait valu la même année un Golden Globe ainsi qu'une nomination à l'Oscar de la Meilleure Actrice.

Scorsese a salué à cette occasion "une brillante, talentueuse et véritable star" du cinéma mondial, se disant ravi que cette icône hollywoodienne soit honorée en sa présence par le festival.

Pour sa part, Sharon Stone s'est dite honorée de cet hommage venant couronner une longue carrière durant laquelle elle est restée fidèle à la profession d'actrice et au cinéma.

A cette occasion, elle a exprimé sa joie de se retrouver au Maroc, "le pays où règnent paix et sécurité".

Un mannequin devenu célèbre au cinéma, sur le tard

Véritable icône hollywoodienne, Sharon Stone a su marquer l'imaginaire des cinéphiles du monde entier, de Basic Instinct à Total Recall, Mort ou Vif à son rôle dans Casino, qui lui a valu un Golden Globe ainsi qu'une nomination à l'Oscar de la Meilleure Actrice.

La comédienne, qui a débuté sa carrière dans le mannequinat auprès d'une prestigieuse agence de publicité américaine, avait fait une première et furtive apparition au cinéma en 1960 dans Stardust Memories du célèbre réalisateur américain Woody Allen, mais ce n'est dix ans après qu'elle commence à enchaîner les seconds rôles.

C'est au début des années 1990 qu'elle voit sa carrière s'envoler, en particulier grâce à sa rencontre avec le réalisateur Paul Verhoeven qui lui confie le rôle d'une tueuse dans le futuriste Total Recall (1990), puis celui de l'énigmatique romancière Catherine Tramell dans Basic Instinct (1992), pour conforter son image de star hollywoodienne dans les thrillers Sliver (1993) et L'Expert (1994).

Sharon Stone se tourne par la suite vers des œuvres plus intimistes comme Les Puissants (1998), La Muse (1999) ou encore Une blonde en cavale (2000).

Après une grave hémorragie cérébrale, elle se voit proposer en 2002 d'être membre du Jury du 55e Festival de Cannes. Puis elle campe tour à tour, pour les studios hollywoodiens, l'épouse de Dennis Quaid dans le thriller La Gorge du diable (2003), l'ennemie jurée de Catwoman (2004) ou encore l'une des nombreuses conquêtes de Bill Murray dans Broken Flowers de Jim Jarmusch (2005), avant de reconquérir ses galons de star en 2006 avec la suite de Basic Instinct.

Sharon Stone possède son étoile sur le fameux "Walk of Fame" et à la hauteur du 6925 Hollywood Boulevard de Los Angeles.

Très engagée dans les causes humanitaires, elle est en particulier l'ambassadrice prestigieuse de l'American Foundation for AIDS Research (Amfar), association de lutte contre le sida.

Adel Imam foule le tapis rouge du FIFM

 


Dans une première à la cité ocre, la super star égyptienne, Adel Imam, a foulé le tapis rouge du Festival, au grand bonheur des nombreux festivaliers venus nombreux assister à la traditionnelle montée des marches.

Dès son apparition sur le tapis rouge, Adel Imam a eu droit à une grande ovation digne de sa stature de "Zaeem" du cinéma égyptien et d'acteur adulé dans l'ensemble des pays arabes, dont le Maroc.

Adel Imam a ainsi volé la vedette à d'autres stars égyptiennes invitées de l'édition 2013 du FIFM, comme Yousra, Izzat El Alayli ou la réalisatrice Ines Edeghidi.

Pour rappel, le Festival de Marrakech avait rendu, en 2007, un vibrant hommage aux "100 ans de cinéma égyptien".

 

Coup de projecteur sur le cinéma mondial

 

Premier temps fort de cette édition, la cérémonie d'ouverture a été suivie par la projection, en hors compétition, du film indien "Ram-Leela", présenté simultanément dans ces deux endroits en présence de l'équipe du film, notamment le réalisateur Sanjay Leela Bhansali et la comédienne Deepika Padukone, une première dans l'histoire du festival qui aspire à s'ouvrir davantage au public.

Au total, plus de 110 films représentant 23 nationalités seront projetés durant le festival, dont une quinzaine en lice pour la très convoitée Etoile d'Or, une sélection qui, de l'avis du directeur artistique de l'événement Bruno Barde, "exprime à la fois un regard sur l'expérience cinématographique en cours et l'actualité de nos sociétés que narrent les cinéastes".

"Nous sommes les observateurs privilégiés d'une création en mouvement qui s'accapare l'homme et le monde pour nous offrir des oeuvres personnelles, puissantes, audacieuses, courageuses, dont Marrakech est heureux d'être l'écrin", souligne-t-il en présentation de la sélection de cette année.

Les critères de sélection sont les mêmes que ceux des années précédentes, à savoir le sérieux du traitement de l'oeuvre, son originalité et la force du thème, a confirmé à la MAP le vice-président délégué de la Fondation du festival, Nour-Eddine Saïl qui met en avant une diversité de visions et d'expériences cinématographiques.

La compétition officielle

Comme chaque année depuis douze ans, l'accent sera mis sur la découverte avec la compétition dont le jury prestigieux, présidé par le grand producteur et cinéaste américain Martin Scorsese, aura la tâche de départager les quinze longs métrages, dont deux marocains, en lice pour les principaux prix de cette édition: l'Etoile d'or Grand Prix du festival, le prix du jury, le prix de la mise en scène et les prix de l'interprétation féminine et masculine.

Scorsese sera assisté dans cette mission par la cinéaste marocaine Narjiss Nejjar, les comédiennes américaine Patricia Clarkson, française Marion Cotillard et iranienne Golshifteh Farahani, et les réalisateurs germano-turc Fatih Akin, mexicain Amat Escalante, indien Anurag Kashyap, sud-coréen Park Chan-wook, et italien Paolo Sorrentino.

En compétition officielle, le Maroc sera représenté par deux films: Traitors (USA-Maroc) de Sean Gullette, réalisateur américain basé à Tanger, et Fièvres (France-Maroc) du franco-marocain Hicham Ayouch.

Leurs oeuvres concourent avec treize autres longs métrages: AGAIN (Japon) de Kanai Junichi, BAD HAIR (Venezuela) de Mariana Rondon, BLUE RUIN (Etats-Unis) de Jeremy Saulnier, HAN GONG-JU (Corée du Sud) de Lee Su-jin, HOTELL (Suède) de Lisa Langseth, HOW I LIVE NOW (Maintenant, c'est ma vie) - Royaume-Uni, de Kevin Macdonald, IDA (Pologne) de Pawel Pawlikowski, LA MARCHE (France) de Nabil Ben Yadir, MEDEAS (Etats-Unis, Italie et Mexique) d'Andrea Pallaoro, THE GAMBLER (Lituanie & Lettonie) d'Ignas Jonynas, THE SWIMMING POOL (Cuba & Venezuela) de Carlos Machado Quintela, THE WISHFUL THINKERS (Espagne) de Jonas Trueba et VIVA LA LIBERTA (Italie) de Roberto Ando.

Le cinéma marocain sera aussi largement représenté à travers la Rubrique "Coups de coeur" qui fera un focus sur la création nationale avec la présentation de quatre films marocains (Derrière les portes fermées de Mohammed Ahed Bensouda, Kanyamakan de Said C. Naciri, Sara de Said Naciri, C'est eux les chiens de Hicham Lasri).

S'y ajoute la compétition Cinécole, lancée il y a trois ans et qui "permet de découvrir et encourager de jeunes talents marocains".

Créé en 2010 pour la 10e édition du FIFM, ce concours de courts métrages est destiné aux élèves des instituts et écoles de cinéma du Maroc et offre, selon les organisateurs, l'occasion de présenter, pour la première fois au Maroc et dans le cadre d'une manifestation prestigieuse, le cinéma d'école.

Présidé par le cinéaste marocain Nour-Eddine Lakhmari, le jury de cette compétition comprend également la comédienne franco-espagnole Astrid Bergès-Frisbey, la réalisatrice et scénariste italienne Cristina Comencini, l'écrivain, réalisateur et scénariste afghan, Atiq Rahimi et la comédienne, réalisatrice, scénariste et écrivain française, Sylvie Testud.

 

 

Par ailleurs, les Masterclass, rendez-vous du FIFM donnant la parole aux faiseurs du cinéma, seront de retour, avec encore une fois la participation de poids lourds du grand écran à l'instar des cinéastes iranien, Abbas Kiarostami, et américain James Gray, mais aussi le jeune réalisateur danois Nicolas Winding Refn, reconnu à plusieurs reprises pour son style moderne et novateur.

Concernant les hommages du FIFM, très attendus par les festivaliers, les organisateurs ont décidé de célébrer cette année la cinématographie des pays scandinaves, après avoir honoré l'année dernière le cinéma hindi à l'occasion de son centenaire, et bien d'autres expériences cinématographiques auparavant, consacrant ainsi la tradition d'ouverture du festival sur les cinémas du monde.

La fiction Scandinave s'invite alors à Marrakech, avec pas moins de 34 films qui seront projetés et discutés par la communauté des artistes et des critiques du septième art.

Le festival prévoit également une série d'hommages à de grandes figures du cinéma mondial, aux côtés de l'acteur marocain populaire Mohamed Khouyi, notamment la star américaine Sharon Stone dont le rôle dans CASINO de Martin Scorsese, lui avait valu un Golden Globe ainsi qu'une nomination à l'Oscar de la Meilleure Actrice, ou encore la Française Juliette Binoche, comédienne au rare talent et reconnue internationalement, avec à son actif notamment les Prix d'Interprétation des Festivals de Cannes, Venise et Berlin, ainsi qu'un César, un BAFTA et un Oscar.

Du Japon, sera honoré le cinéaste Kore-Eda Hirokazu, acclamé par la critique internationale et sollicité par les plus grands festivals, dont Cannes et Venise, alors que le cinéma argentin sera célébré en la personne du réalisateur Fernando Solanas.

Les festivités du FIFM prendront fin samedi 7 décembre avec la projection, en hors compétition, du film suédois WE ARE THE BEST! de Lukas Moodysso, consécutive à l'annonce du Palmarès, lors de la cérémonie de clôture, ultime moment fort de cette 13-ème édition.


 

 

 

 

 

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