Casablanca: Les bidonvilles dans la ligne de mire de Safir?
Le dossier est complexe, notamment dans sa partie recensement et démolition. Il l’est davantage dans une ville comme Casablanca, où les opérations de démolition se sont accélérées. La résorption se poursuit dans différentes villes du Maroc. Casa est un cas.
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Nabila Fathi
Le 28 novembre 2013 à 17h03
Modifié 28 novembre 2013 à 17h03Le dossier est complexe, notamment dans sa partie recensement et démolition. Il l’est davantage dans une ville comme Casablanca, où les opérations de démolition se sont accélérées. La résorption se poursuit dans différentes villes du Maroc. Casa est un cas.
Depuis quelques semaines, les opérations de démolition de certains bidonvilles casablancais se multiplient. A Bachkou, Sidi Bernoussi ou encore Schneider à Hay Hassani, les derniers baraquements cèdent à force d’impressionnantes pelleteuses.
Et pourtant, ces bidonvilles sont connus pour avoir eu la peau dure, très dure. Plusieurs tentatives de terrassements ont échoué par le passé. Tantôt pour des raisons de corruption, tantôt par manque de moyens ou encore par souci des priorités.
Quelles que soient les raisons, une chose est sûre. Casablanca a toujours résisté. Et puis, par miracle, voilà que les choses semblent devenir plus faciles. Pour les autorités s’entend. L’effet Khalid Safir y serait-il pour quelque chose? Le nouveau Wali serait-il en train de prendre ses marques en s’attaquant à l’un des dossiers les plus compliqués de la métropole?
«Ces opérations font partie d’un programme lancé depuis 2011 et coiffé par une commission multipartite. Pour certains bidonvilles, c’est l’aboutissement de longues années de travail. Bachkou, Carrières centrales et Sidi Moumen ont été déclarés prioritaires», nuance une source autorisée à la Wilaya de Casablanca.
Dans le cas de Bachkou, il était prévu que les deux douars (Doukali et Dawi de 80 ménages) situés sur des terrains privés limitrophes au bidonville Bachkou, éradiqué cette année, soient traités dans le cadre du programme régional de résorption des bidonvilles.
Pour ce qui est des Carrières centrales, 12% des baraques subsistent, ce pourcentage est de 43% pour ce qui est des commerces. Idem pour Sidi Moumen où le taux de résorption frôle à peine les 40%.
Du chemin reste donc à parcourir pour que Casablanca passe dans le giron des villes sans bidonvilles. Selon le ministre de l’Habitat, 11 villes le seront l’année prochaine. Il s’agit de Tanger, Kalâat Sraghna, Sidi Bennour, Sidi Slimane, Beni Yakhlef, Brouj, Smara, Ksar Kebir, Hoceima, Berkane et Sidi Yahia Gharb. Casablanca n’est donc pas dans le lot.
Selon les services de la Wilaya, la métropole sera prête en 2015. C’est ce qui expliquerait peut-être l’actuelle course contre la montre.
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Le 28 novembre 2013 à 17h03
Modifié 28 novembre 2013 à 17h03