Syrie: Nouvelle réunion à Genève pour préparer la Conférence de paix

Diplomates américains, russes et de l'ONU sont réunis à nouveau lundi à Genève pour fixer la date -probablement janvier- de la prochaine conférence de paix internationale destinée à tenter de trouver une solution politique au conflit syrien. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, qui lancera les invitations, devrait annoncer la date à l'issue de la réunion, a-t-on indiqué ce week-end de source diplomatique à l'ONU à New York.  

Syrie: Nouvelle réunion à Genève pour préparer la Conférence de paix

Le 25 novembre 2013 à 11h49

Modifié 25 novembre 2013 à 11h49

Diplomates américains, russes et de l'ONU sont réunis à nouveau lundi à Genève pour fixer la date -probablement janvier- de la prochaine conférence de paix internationale destinée à tenter de trouver une solution politique au conflit syrien. Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, qui lancera les invitations, devrait annoncer la date à l'issue de la réunion, a-t-on indiqué ce week-end de source diplomatique à l'ONU à New York.  

La conférence de paix internationale, dite de Genève-2, est censée rassembler régime et opposition à une même table de négociations pour mettre fin au conflit qui a fait plus de 120.000 morts en deux ans et demi, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Elle a été maintes fois reportée. Si régime et opposition ont donné leur accord de principe pour participer à cette réunion, chacun pose des conditions que l'adversaire juge rédhibitoires. L'émissaire international Lakhdar Brahimi a retrouvé les vice-ministres des Affaires étrangères russes Guennadi Gatilov et Mikhaïl Bogdanov et la sous-secrétaire d'Etat américaine Wendy Sherman. Ils n'ont rien dit à la presse à leur arrivée. Une des questions qui doit être réglée est la question de la forme que pourrait prendre la participation à la conférence de l'Iran, allié de Damas, et de l'Arabie saoudite, qui soutient l'opposition. « Il pourrait y avoir un compromis par lequel l'Iran et l'Arabie saoudite participent aux réunions en marge de la conférence, mais pas aux discussions en elles-mêmes », a commenté un haut responsable occidental. La conclusion d'un accord dimanche sur le nucléaire iranien, même si officiellement les deux questions ne sont pas liées, pourrait aider à trouver une formule pour associer l'Iran, indique-t-on de source diplomatique occidentale à Genève.

Samedi M. Brahimi a profité des négociations sur le nucléaire iranien pour s'entretenir rapidement avec le Secrétaire d'Etat John Kerry et le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Il s'est aussi entretenu avec le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. Les diplomates « sont parvenus à suffisamment régler leurs différends pour que la conférence puisse être organisée, mais elle n'aura pas lieu en décembre, comme le projetait M. Ban. Elle est désormais fixée à janvier », a déclaré à l'AFP à New York un diplomate de l'ONU sous couvert de l'anonymat. « Elle pourrait être repoussée à janvier », a confirmé un second diplomate onusien. Echaudée par les nombreux reports de la conférence, l'ONU se garde de tout optimisme quant à la probabilité que la réunion ait lieu à la date annoncée. « Le but de la réunion de lundi est de faire le point sur la situation. Ça n'est qu'ensuite que nous pourrons parler de l'organisation », a expliqué Farhan Haq, un porte-parole des Nations unies, vendredi.

Si l'opposition syrienne a annoncé son accord pour participer à des négociations de paix, elle a posé comme condition que le président Bachar al-Assad quitte le pouvoir et soit exclu de toute phase transitoire. Le régime syrien exclut, lui, tout départ de M. Assad. « La question de savoir si Assad compte envoyer une délégation à Genève qui aura un pouvoir décisionnel est encore en suspens », a expliqué un diplomate de l'ONU. Lors de la Conférence de Genève-1 en juin 2012, où la Syrie n'était pas invitée, les ministres des grandes puissances et des pays voisins de la Syrie avaient adopté un plan pour un règlement politique du conflit, avec la mise en place d'un gouvernement de transition et d'union nationale, incluant différentes composantes politiques syriennes, doté de tous les pouvoirs. Il sera chargé de préparer des élections et une réforme constitutionnelle. Le texte alors adopté ne spécifiait pas explicitement le devenir du président Bachar al Assad.

(Avec AFP) 

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