Quand Forbes écrit sur Casablanca Financial City
Dans un article publié le 16 octobre, le magazine américain présente Casablanca Financial City, un hub financier « construit par le Roi Mohammed VI pour le monde. » Forbes se veut plutôt rassurant quant à l'avenir du projet.
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Najat Sghyar
Le 18 octobre 2013 à 17h26
Modifié 18 octobre 2013 à 17h26Dans un article publié le 16 octobre, le magazine américain présente Casablanca Financial City, un hub financier « construit par le Roi Mohammed VI pour le monde. » Forbes se veut plutôt rassurant quant à l'avenir du projet.
« Depuis son accession au trône en 1999, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nourri une ambition persistante : celle de transformer Casablanca, la plus grande ville du royaume et son centre économique, en un hub financier leader du marché africain », écrit Mfonobong Nsehe dans une contribution publiée sur le site de Forbes le 16 octobre.
Le magazine cite Abdelmalek Alaoui, associé-gérant de la société de veille stratégique Global Intelligence Partners (GIP) : « Ce que Casablanca Finance City (CFC) tente de réaliser, c’est de vendre l’accès au marché de l’Afrique francophone et offrir des incitations fiscales et financières aux institutions financières, aux entreprises de services aux professionnels (cabinets de conseil) et aux grandes multinationales qui souhaitent installer leur bureaux régionaux en Afrique ». Forbes rappelle qu’à l’heure actuelle, 25 entreprises ont obtenu le droit d’y ouvrir leurs bureaux, notamment Invest A.D. basé à Abou Dhabi et Finance.com, le holding d’investissement contrôlé par Othman Benjelloun.
Le magazine cite également un cadre senior de l’Agence marocaine de développement des investissements (AMDI) : « Nous souhaitons ramener les géants à Casablanca : pensez aux grands noms de la finance et des services aux professionnels – Goldman Sachs, Citigroup, JP Morgan, General Electric, Bowman Gilfillan. C’est pour eux que CFC a été créé. Il existe un marché énorme en Afrique francophone qui demeure largement inexploité. Casablanca Financial City sera une plateforme stable, fiable et pertinente pour les institutions internationales qui souhaitent accéder à ces marchés ».
Forbes recueille également l’avis de Said Ibrahimi, patron de CFC : « Je crois que le Maroc est en position stratégique pour servir de hub pour les pays africains francophones du nord, de l’ouest et du centre du continent ». M. Ibrahimi ajoute que le Maroc est l’option la plus logique au vu des conditions socioéconomiques (stabilité politique, indicateurs économiques durables, liens étroits avec l’Afrique, accords de libre-échange avec l’UE, les Etats-Unis et le Moyen-Orient). Forbes ajoute que Casablanca Financial City offrira tous les avantages et facilités aux entreprises qui souhaitent s’y installer. D’ailleurs, ses premiers occupants devraient y prendre place dès 2016.
L’article de Forbes publié à la suite du discours royal sur la mauvaise gouvernance de la capitale économique, se veut donc rassurant pour les investisseurs étrangers inquiets au sujet des nombreux dysfonctionnements de la ville.
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