Syrie: sept membres de la Croix-Rouge enlevés dans le nord

Sept membres des personnels humanitaires ont été enlevés dans le nord de la Syrie par des hommes armés non-identifiés, a annoncé dimanche le Comité international de la Croix rouge (CICR).  

Syrie: sept membres de la Croix-Rouge enlevés dans le nord

Le 13 octobre 2013 à 19h34

Modifié 13 octobre 2013 à 19h34

Sept membres des personnels humanitaires ont été enlevés dans le nord de la Syrie par des hommes armés non-identifiés, a annoncé dimanche le Comité international de la Croix rouge (CICR).  

«Six membres du personnel du CICR et un membre du Croissant rouge syrien ont été enlevés à Idleb dans le nord-ouest de la Syrie», a dit le porte-parole du CICR, Ewan Watson, à Genève.

D’importantes zones de la province d’Idleb sont sous le contrôle de rebelles, mais aucune revendication n’a été faite.

Les enlèvements sont de plus en plus fréquents en Syrie. Certains sont menés dans des buts crapuleux mais des combattants jhadistes ont également accusé des journalistes et des humaninaires d’être des «espions».

«Le CICR et le Croissant rouge travaillent de manière infatigable pour apporter une assistance humanitaire impartiale à ceux qui sont le plus dans le besoin en Syrie des deux côtés des lignes de front», a indiqué dans un communiqué Magne Barth, responsable de la délégation du CICR en Syrie.

Selon le CICR, l’équipe s’était rendue le 10 octobre à Idleb pour apporter de l’aide et faire le point de la situation dans plusieurs installations médicales.

Sur le plan diplomatique, le groupe le plus important de l’opposition syrienne a affirmé qu’il ne participerait pas à la conférence de paix Genève-2, souhaitée pour la mi-novembre, portant un coup dur à la crédibilité de ces négociations voulues par les Américains et les Russes pour tenter de trouver une issue à un conflit meurtrier qui dure depuis 31 mois.

Le chef du Conseil national syrien (CNS) a annoncé que son organisation ne participerait pas à Genève-2 et menacé de se retirer de la coalition anti-régime si celle-ci prenait part à cette conférence internationale qui vise à réunir à une même table le régime syrien et l’opposition.

La Coalition de l’opposition s’était dite disposée en septembre à envoyer des représentants à Genève, tout en fixant comme condition le départ du président Bachar al-Assad.

Opposition très fragmentée et affaiblie

La décision du CNS risque d’approfondir encore les divisions au sein d’une opposition déjà très fragmentée et affaiblie par un désaveu des principaux groupes d’opposition armée, dont certains sont entrés en conflit entre eux.

Des jihadistes ont ainsi renforcé leur présence à Alep (nord) au détriment des rebelles après des combats meurtriers entre ces groupes pourtant tous engagés contre le régime syrien.

M. Sabra a expliqué cette décision par les souffrances endurées par la population, dans un conflit qui a fait plus de 115.000 morts depuis mars 2011, selon l’OSDH.

«Les habitants de Mouadamiyat al-Cham meurent de faim, la Ghouta (dans la province de Damas) est assiégée et (le régime) interdit même d’y faire entrer du pain, est-ce que ce sont des conditions qui permettent de parvenir (...) à une transition démocratique en Syrie?», s’est-il insurgé.

A Mouadamiyat al-Cham, le Croissant rouge «a évacué 1.500 civils, en majorité des femmes et des enfants», a affirmé à l’AFP le directeur des opérations Khaled Ereksousse, précisant qu’ils «étaient dans un état de grande fatigue et avaient très peur».

L’opposition dénonce depuis des mois le siège de Mouadamiyat al-Cham. Des militants et ONG ont rapporté de nombreux décès en raison de la famine dans cette ville au sud-ouest de Damas qui sert de base arrière aux rebelles pour attaquer la capitale et que l’armée pilonne quotidiennement pour déloger les insurgés.

Le régime de son côté soutient que les civils sont assiégés par les rebelles.

Mouadamiyat al-Cham est une des zones qui avaient été visées le 21 août par une attaque chimique attribuée au régime par l’opposition et des pays occidentaux selon qui elle a fait des centaines de morts.

M. Sabra a accusé la communauté internationale d’avoir laissé le régime impuni après cette attaque qui avait fait planer la menace de frappes occidentales contre le régime, écartées par une résolution à l’ONU exigeant le démantèlement de l’arsenal chimique syrien.

Dans la province d’Alep (nord), l’armée poursuivait ses bombardements aériens de Sfiré, essentiellement aux mains de jihadistes et près d’un site que pourraient visiter les experts internationaux en charge du démantèlement de l’arsenal chimique syrien.

(Par AFP)

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