Aïd Al Adha, un chiffre d’affaires de 8 milliards de DH en perspective
Selon les statistiques officielles, l’offre en ovins et caprins couvrira largement la demande, estimée à 5,4 millions de têtes au Maroc. Les prix sont, quant à eux, en hausse par rapport à l’année dernière, selon des professionnels du secteur.
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Aïd Al Adha, un chiffre d’affaires de 8 milliards de DH en perspective
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Nabila Fathi
Le 8 octobre 2013 à 16h09
Modifié 8 octobre 2013 à 16h09Selon les statistiques officielles, l’offre en ovins et caprins couvrira largement la demande, estimée à 5,4 millions de têtes au Maroc. Les prix sont, quant à eux, en hausse par rapport à l’année dernière, selon des professionnels du secteur.
Après une longue période de suspense, le ministère de l’Agriculture vient de lever le voile sur les détails de l’offre en ovins et caprins destinée à l’abattage lors de l’Aïd Al Adha.
Le marché sera approvisionné à hauteur de 8,3 millions de têtes, dont 4,83 millions d'ovins mâles et 3,47 millions d'agnelles et de caprins.
Selon les chiffres communiqués par le département d’Aziz Akhannouch, la demande est estimée à 5,4 millions de têtes, dont 4,7 millions d'ovins et 700.000 de caprins.
«Cette année, toutes les conditions ont été réunies pour éviter une pénurie. L’offre s’est améliorée de plus de 10% par rapport à l’année dernière. Il faut dire que la campagne agricole passée a été favorable, ce qui a permis d’améliorer aussi bien la qualité que le nombre des bêtes, notamment grâce à une bonne disponibilité fourragère », souligne Mustapha Abidi, DG de l’association nationale des éleveurs ovins et caprins.
Un constat nuancé par le ministère de tutelle qui met en évidence la hausse des prix des matières premières entrant dans l'alimentation animale sur le marché international. Localement, cela s'est traduit par une hausse (de 20% en moyenne) des prix des aliments de bétails « malgré les mesures prises par le gouvernement pour l'exonération de l'importation de ces produits », regrette-t-on au ministère de l'Agriculture.
Côté business, le chiffre d’affaires prévisionnel devrait atteindre les 8 milliards de DH, selon les données officielles. Une manne financière qui tombe à point nommé. Et pour cause : le coup d’envoi de la campagne agricole 2013-2014 vient d’être donné le 30 septembre.
Les prix quant à eux, subiraient «une légère hausse, allant de 2 à 5 DH par kilo», souligne un professionnel du secteur.
Toutefois, nombreux sont les spécialistes qui s’accordent à dire que les niveaux réels des prix ne seront stabilisés qu’à partir de cette fin de semaine, soit moins d’une semaine avant la fête.
Les données fournies par le ministère sur l’état de l’offre, nettement supérieure à la demande, devraient tout de même freiner les ardeurs des spéculateurs qui se sucrent durant les périodes de l’Aïd.
D’ailleurs, le ministère indique qu'il «assurera un suivi rapproché de l'approvisionnement des différents marchés et des cours des animaux commercialisés notamment au niveau des grandes surfaces, des souks ruraux et des principaux points de vente au niveau des villes et de l'état sanitaire des animaux par les services vétérinaires relevant de l'ONSSA ».
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