Omar Azziman dévoile les orientations du Conseil supérieur de l'enseignement
Omar Azziman a apporté des éclairages sur ses principaux objectifs : remettre en marche le Conseil, être en conformité avec la Constitution, évaluer la mise en œuvre de la Charte de l’éducation.
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Amine Belghazi
Le 4 octobre 2013 à 18h24
Modifié 4 octobre 2013 à 18h24Omar Azziman a apporté des éclairages sur ses principaux objectifs : remettre en marche le Conseil, être en conformité avec la Constitution, évaluer la mise en œuvre de la Charte de l’éducation.
A l’occasion d’un colloque organisé vendredi 4 octobre à la fondation du Roi Abdul-Aziz à Casablanca, Omar Azziman a apporté des éclairages sur le fonctionnement de l’institution, ses orientations et ses principaux objectifs. Réactivé après le discours royal du 20 aout 2013, le Conseil supérieur de l’enseignement est en phase de reconstruction.
« Pour réformer l’enseignement en profondeur, le Maroc a besoin de beaucoup plus de temps que celui d’une législature » estime M. Azziman, lors de son intervention, sans pour autant réduire la responsabilité du ministère de l’Education nationale. « Il y a des chantiers urgents qu’il faut mener ; les constructions et l’équipement ne doivent pas relever du long terme. Au même titre que la lutte contre l’analphabétisme ou la modernisation des équipements » déclare-t-il.
Contrairement au rôle des acteurs de terrain qui auront la lourde tâche d’assurer le fonctionnement opérationnel, et contrairement à celui du ministère de l’Education nationale qui élaborera les politiques publiques en vue de leur mise en œuvre, le CSE aura pour mission de tracer les grandes orientations stratégiques tout en assurant une évaluation progressive des avancées réalisée.
Avant la mise en marche effective du CSE, M. Azziman dresse trois priorités :
-Premièrement, il faudra remettre en marche le conseil. En effet, à l’heure actuelle 45% des mandats ont expiré. Pour y remédier, un projet de loi régissant le CSE a été approuvé par le conseil de gouvernement. Ce texte fixe les modalités de nomination à partir de toutes les catégories représentant l’ensemble des acteurs opérant dans le domaine de l’éducation, suivant une démarche pluraliste et participative.
-Deuxièmement, faire en sorte qu’une loi qui mettra le conseil en conformité avec les dispositions de la nouvelle constitution soit adoptée dans les meilleurs délais. « Nous espérons que le nouveau conseil sera mis en place au printemps prochain » déclare Omar Azziman à Médias 24.
-Troisième priorité, évaluer la façon dont la charte nationale de l’éducation et de la formation a été mise en œuvre. Le but est d’identifier les difficultés et les dysfonctionnements en vue d’émettre des propositions qui permettront, par la suite, de dépasser les difficultés. Cette étude sera soumise après la formation définitive du CSE au printemps prochain. C’est l’instance nationale d’évaluation, un bureau nouvellement créé au sein du CSE, qui sera chargé de la délivrer.
Par ailleurs, concernant le projet pilote lancé par le ministère de l’Education nationale, et qui prévoit d’enseigner les matières scientifiques en français, il est trop tôt pour parler d’une orientation stratégique. « Il s’agit d’un projet qui relève des politiques publiques en matière d’enseignement. Le conseil se place dans une démarche d’évaluation. Cela veut dire que nous étudierons de près les réalisations du projet pilote, et que nous rendrons publiques les conclusions de notre évaluation » explique Omar Azziman.
Quoiqu’il en soit, la réforme du secteur de l’éducation est un travail à long terme qui nécessite entre autre la préparation des acteurs de terrain, qu’il faudra convaincre, former puis outiller. Espérons juste que cette réforme ne sera pas renvoyée aux calendes grecques !
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