Edgar Morin dément avoir apporté son soutien à Ali Anouzla
Edgar Morin dit avoir été surpris par les propos qui lui ont été attribués par une partie de la presse marocaine suite à son intervention, dimanche dernier, lors d'un débat public à Paris sur la liberté de l'information. Selon ces médias, il aurait affiché son soutien au journaliste Ali Anouzla, récemment arrêté par la autorités marocaines pour «apologie» du terrorisme. Le sociologue français relève qu'il refuse que sa personne soit instrumentalisée de façon abusive et erronée. Après avoir rappelé qu'il est opposé de manière générale et par principe, à toute tentative de restriction de la liberté de parole ou d'entrave à l'action des médias, partout dans le monde, Edgar Morin a fait savoir qu'il est aisé de trouver ses propos véritables sur internet, étant donné que ledit débat a été filmé. Selon lui, le malentendu est né du fait que, dans l'euphorie de la fin d'une assemblée, un intervenant lui a fait tenir sur sa poitrine une pancarte demandant la libération d’Ali Anouzla, ajoutant qu'il ne prend position qu'après s'être suffisamment informé, ce qui n'est pas encore le cas, et de façon argumentée, jamais par une formule lapidaire. «Dans le cas du Maroc, je ne saurais mettre en cause l'instance judiciaire alors que celle-ci n'a pas encore examiné l'accusation,» a ajouté l'intellectuel français, relevant que le chemin démocratique poursuivi pousse à espérer que la justice du royaume pourra accomplir son travail dans la sérénité requise pour statuer sur le cas d'un représentant des médias mis en cause. (Avec MAP)
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Le 3 octobre 2013 à 9h48
Modifié 3 octobre 2013 à 9h48Edgar Morin dit avoir été surpris par les propos qui lui ont été attribués par une partie de la presse marocaine suite à son intervention, dimanche dernier, lors d'un débat public à Paris sur la liberté de l'information. Selon ces médias, il aurait affiché son soutien au journaliste Ali Anouzla, récemment arrêté par la autorités marocaines pour «apologie» du terrorisme. Le sociologue français relève qu'il refuse que sa personne soit instrumentalisée de façon abusive et erronée. Après avoir rappelé qu'il est opposé de manière générale et par principe, à toute tentative de restriction de la liberté de parole ou d'entrave à l'action des médias, partout dans le monde, Edgar Morin a fait savoir qu'il est aisé de trouver ses propos véritables sur internet, étant donné que ledit débat a été filmé. Selon lui, le malentendu est né du fait que, dans l'euphorie de la fin d'une assemblée, un intervenant lui a fait tenir sur sa poitrine une pancarte demandant la libération d’Ali Anouzla, ajoutant qu'il ne prend position qu'après s'être suffisamment informé, ce qui n'est pas encore le cas, et de façon argumentée, jamais par une formule lapidaire. «Dans le cas du Maroc, je ne saurais mettre en cause l'instance judiciaire alors que celle-ci n'a pas encore examiné l'accusation,» a ajouté l'intellectuel français, relevant que le chemin démocratique poursuivi pousse à espérer que la justice du royaume pourra accomplir son travail dans la sérénité requise pour statuer sur le cas d'un représentant des médias mis en cause. (Avec MAP)