Ce matin au Maroc

  Doing Business. Le projet de loi relatif à l'injonction de payer est arrivé mardi devant la commission de la justice, de la législation et des droits de l'Homme de la chambre des représentants. Ce texte tend à accélérer le recouvrement des dettes opposables à des débiteurs défaillants à la faveur de la simplification des mesures et la réduction des charges. L'objectif est de contribuer à rehausser la note du Maroc dans le rapport annuel Doing Business de la Banque mondiale. Selon le ministre de la Justice, les injonctions de payer ordonnées par les présidents des tribunaux de première instance acquerront force d'exécution immédiate à l'instar des injonctions ordonnées par les présidents des tribunaux commerciaux.   Double langage et respect de la loi. Les responsables issus du PJD ont-ils pour la loi le respect qu’elle mérite ?  Encore une fois, ils nous donnent des raisons d’en douter.  

Ce matin au Maroc

Le 3 juillet 2013 à 7h30

Modifié 3 juillet 2013 à 7h30

  Doing Business. Le projet de loi relatif à l'injonction de payer est arrivé mardi devant la commission de la justice, de la législation et des droits de l'Homme de la chambre des représentants. Ce texte tend à accélérer le recouvrement des dettes opposables à des débiteurs défaillants à la faveur de la simplification des mesures et la réduction des charges. L'objectif est de contribuer à rehausser la note du Maroc dans le rapport annuel Doing Business de la Banque mondiale. Selon le ministre de la Justice, les injonctions de payer ordonnées par les présidents des tribunaux de première instance acquerront force d'exécution immédiate à l'instar des injonctions ordonnées par les présidents des tribunaux commerciaux.   Double langage et respect de la loi. Les responsables issus du PJD ont-ils pour la loi le respect qu’elle mérite ?  Encore une fois, ils nous donnent des raisons d’en douter.  

Après Abdelilah Benkirane qui refuse d’embaucher des diplômés chômeurs malgré les engagements écrits de son prédécesseur et malgré le jugement du tribunal administratif, voici que Mustapha Ramid critique la fermeture des écoles coraniques de cheikh Maghraoui à Marrakech.  M. Ramid a estimé dans une déclaration au quotidien Akhbar Al-Youm qu’il s’agit d’une décision illégitime qui constitue une atteinte aux libertés (!!!!).

Le ministre de la Justice devrait pourtant être le premier à défendre la stricte application de la loi. Mais la politique a ses raisons...

EGYPTE. L’évolution de la situation en Egypte domine toute l’actualité.

Morsi : je ne partirai pas. Le parallèle avec Moubarak, Kaddafi et Benali est saisissant. Malgré les millions de manifestants, Morsi a prononcé hier tard dans la nuit un discours sans équivoque : «je ne partirai pas, je représente la légalité constitutionnelle et électorale».

L’ultimatum de l’armée expire ce mercredi à 17 heures locales. Les manifestants anti-Morsi occupent les principales emblématiques du pays. Les partisans de Morsi répètent aux caméras de tv qu’ils sont prêts à mourir et parlent de martyre. Le bilan des affrontements entre partisans des deux camps s’est encore alourdi hier, avec 4 à 16  morts supplémentaires selon les sources fiables.

La feuille de route de l’armée. La "feuille de route", proposée par l'armée égyptienne pour sortir de la crise, a fuité dans des médias égyptiens et internationaux.

Elle prévoit selon ces sources, une élection présidentielle anticipée, des amendements à la Constitution et la dissolution du parlement. La transition durera une année, sous la supervision de l’armée et d’un conseil présidentiel, selon la même source, avec suspension de la nouvelle constitution et dissolution du parlement.
Les mêmes sources soulignent qu'il s'agit d'un plan préliminaire conçu par le Conseil suprême des forces armées et qui pourrait être modifié à tout moment au terme de consultations avec les parties concernées.
Confiscation. Les Frères musulmans, en Egypte et en Tunisie, sont accusés d’avoir confisqué une révolution à laquelle ils n’ont pas contribué. De nombreux égyptiens qualifient les événements actuels de « seconde révolution ».

La plupart des intellectuels et des artistes, en Tunisie et en Egypte, parlent de contre-révolution en évoquant l’évolution de leurs pays depuis les révolutions.
En Egypte, les manifestants dénoncent la dérive autoritaire du chef de l'Etat et de son parti, accusés de vouloir verrouiller tous les pouvoirs ainsi que l’appareil de l’Etat et d’avoir trahi les objectifs de la révolution, qui sont la dignité, la justice et la liberté.

Ligne rouge. Si l’ampleur des manifestations depuis dimanche a été le prétexte idéal à l’intervention de l’armée, c’est la position égyptienne sur la Syrie qui en a été le déclencheur, selon des sources bien informées au Caire.

En effet, à la mi-juin, l’Egypte a accueilli un congrès des amis de la Syrie qui a appelé à une intervention militaire extérieure contre le régime de Bachar et qui a lancé un appel au jihad. L’armée a considéré, selon les mêmes sources, qu’une ligne rouge a été franchie : d’une part, il n’est pas question que l’armée égyptienne s’aventure sur des théâtres extérieurs ; et d’autre part, il n’est pas non plus acceptable que des jeunes égyptiens aillent au jihad en Syrie. Le conseil des forces armées a estimé alors que le pouvoir de Morsi mettait le pays et la sécurité nationale en danger.

Qatar. L’ex-homme fort du pays et âme damnée de l’ex Emir, Hamad Ben Jassem a été écarté de QIA, le fonds souverain du Qatar. Il avait déjà évincé la semaine dernière de ses fonctions de premier ministre et ministre des Affaires étrangères. Hamad Ben Jassem, considéré comme l’homme le plus riche des Emirats, est également à l’origine de la politique étrangère audacieuse et controversée du petit Emirat.


 

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