Lors de son séjour dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), la délégation, qui regroupe une centaine d'hommes d'affaires et présidée par le ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies, Abdelkader Amara, a eu une série d'activités avec les responsables congolais aussi bien les institutionnels que les opérateurs économiques.

Ainsi, les opérateurs économiques marocains dans divers secteurs d'activité ont eu des rencontres «G to G» avec les représentants gouvernementaux congolais au cours desquelles ils leur ont présenté les nouvelles opportunités de partenariat qui s'offrent aux hommes d'affaires du pays hôte, ainsi que les mesures susceptibles d'accroître les échanges commerciaux bilatéraux.

Ils ont également tenu des rencontres «B to G» avec les représentants du gouvernement et des institutions de la RDC et des rencontres «B to B» avec leurs homologues congolais du secteur privé durant lesquelles ils ont prospecté et exploré les opportunités d'affaires multisectorielles dans ce pays à grand potentiel de partenariat.

Le séjour de la délégation d'hommes d'affaires à Kinshasa a été sanctionné par la signature d'un accord de coopération et de partenariat entre «Maroc-Export» et la Chambre de commerce de la RDC, en vertu duquel les deux parties s'engagent à ne ménager aucun effort en vue de renforcer leurs relations de coopération institutionnelle et le développement des activités promotionnelles.

D'autre part, M. Amara, a eu des entretiens avec plusieurs membres du gouvernement et responsables congolais, à leur tête le Premier ministre, Matata Ponyo, avec lequel il a examiné les relations bilatérales et les moyens de les promouvoir davantage, dans plusieurs domaines, ainsi que les opportunités susceptibles d'assoir un partenariat fructueux et gagnant-gagnant.

Ainsi, il a rencontré le ministre congolais des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l'information et de la communication, la ministre du Portefeuille, le ministre de l'Aménagement du territoire, urbanisme et habitat, infrastructures, travaux publics et reconstruction et le vice-ministre des Affaires étrangères. L'ensemble des discussions se sont déroulées en présence de l'ambassadeur du Maroc en RDC, Mohamed Ben Kaddour.

En outre, les hommes d'affaires marocains et leurs homologues congolais ont eu des rencontres dans le cadre d'ateliers sectoriels (B to G), portant sur l'état de l'économie et les opportunités d'investissement en RDC (secteur BTP et mines) et le partenariat Maroc-RDC au service de la coopération Sud-Sud (secteur électrique, pharmaceutique et des NTIC.

Après six éditions réussies et 16 pays visités, «Maroc-Export» continue ses missions de prospection et de valorisation de «l'offre Maroc» vers les pays africains subsahariens faisant partie des marchés cibles pour le Royaume. Le retour en force en RDC traduit une volonté d'ancrage du Maroc dans les marchés du continent les plus porteurs et d'augmentation de la part des exportations à forte valeur-ajoutée.

Cette mission a également pour objectif de positionner le Maroc dans le hub économique d'une région qui compte près de 150 millions de consommateurs, où tous les pays ont une grande demande pour plusieurs secteurs d'activité, produits et services.

La Caravane marocaine de partenariat en Afrique vise, notamment à booster les relations avec les pays subsahariens et à consolider les partenariats gagnant-gagnant.

Les secteurs ayant fait l'objet d'un examen en vue de sceller un partenariat avec la RDC étaient, entre autres, l'électricité, l'électronique, l'énergie, les industries métallurgiques et mécaniques, les TIC, le BTP et les matériaux de construction, l'agroalimentaire, les produits de la mer, la pharmacie, le textile et le secteur financier.

A Pointe-Noire, la prochaine et la dernière étape de la tournée africaine de la délégation des hommes d'affaires, est établie une importante communauté marocaine très active et dynamique dans plusieurs secteurs d'activité, notamment l'hôtellerie et le commerce.

Pointe-Noire, située sur la façade atlantique, constitue le débouché naturel d'un axe de communication prépondérant pour l'Afrique centrale et représente pour la République du Congo, en raison de l'activité pétrolière et de son port en eau profonde, le poumon économique du pays.