Difficultés de l'entreprise : à Casa, les effets de la crise pas encore visibles
En matière de traitement des difficultés de l'entreprise, la situation est normale au sein du tribunal de commerce de Casablanca. L'augmentation des demandes est attendue pour septembre, après dépôt des bilans.

Suite à la pandémie du coronavirus et à la paralysie de l'économie nationale qui s'en est suivie, de nombreuses entreprises en situation de crise devront recourir aux dispositions du livre 5 du code de commerce, relatif au traitement des difficultés de l'entreprise, surtout à Casablanca, poumon économique du Maroc
Cela dit, pour pouvoir lancer une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire, il fallait attendre le 1er juillet 2020, date de la reprise des activités du tribunal de commerce de la métropole, conformément au programme de déconfinement judiciaire pré-établi.
Jointe par Médias24, une source informée explique que le tribunal de commerce de Casablanca n'est pas confronté à une forte charge de dossiers relatifs au traitement des difficultés de l'entreprise.
"Il faut attendre le mois de septembre pour constater l'augmentation du nombre d'entreprises en difficultés. L'activité commerciale vient tout juste de reprendre, il faudra du temps aux chefs d'entreprises pour déposer leurs bilans, établir la liste des créanciers et rassembler tous les documents nécessaires avant de déposer leurs demandes. De plus, les créanciers vont à peine commencer à se manifester", explique-t-on.
Il convient de rappeler que les vacances judiciaires du tribunal de commerce de Casablanca sont programmées du 3 août au 7 septembre.
La décision de maintenir ces vacances malgré les 3 mois de confinement entre mars et mai 2020, avait surpris plusieurs avocats.