La Samir : Avanti Mohammedia Hôtel officiellement en vente
Avanti Mohammedia Hôtel mis en vente par le juge-commissaire. Une conséquence de la liquidation de l'Hôtelière Samir et Corral Hôtel Resort. La Douane réclame 37 MMDH à Ba-amar pour un recouvrement intégral presque impossible.
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A.E.H
Le 30 septembre 2020 à 17h59
Modifié 11 avril 2021 à 2h48Avanti Mohammedia Hôtel mis en vente par le juge-commissaire. Une conséquence de la liquidation de l'Hôtelière Samir et Corral Hôtel Resort. La Douane réclame 37 MMDH à Ba-amar pour un recouvrement intégral presque impossible.
Avanti Mohammedia Hôtel est officiellement en vente judiciaire. Cette décision a été actée par le juge-commissaire Abderrafii Bouhamria, qui s’est prononcé le 29 septembre 2020. Selon des sources proches de la procédure, la mise à prix est prévue pour un montant autour des « 160 millions de dirhams » et portera sur l’ensemble des actifs.
L’établissement 4 étoiles fait ainsi les frais d’une procédure visant l’Hôtelière Samir et Corral Hôtel Resort & Compagny, deux de ses principaux actionnaires. Ces entités se sont vues étendre la liquidation du raffineur Samir pour cause de « confusion de patrimoine ».
L’extension de la liquidation concerne également d’anciens dirigeants du raffineur, dont Mohamed Al Amoudi (PDG) et Jamal Baamar (DG). Nous retrouvons ces derniers ressortissants saoudiens dans le capital de l’Hôtelière Samir et Corral Hôtel Resort & compagny. Les deux hommes d’affaires sont sanctionnés pour de graves « fautes de gestion » ayant conduit à la déroute de l’unique raffinerie marocaine.
La mise en vente d’Avanti Mohammedia Hôtel est l’une des premières mesures concrètes prises depuis le jugement d’extension, lequel remonte au 5 novembre 2018 (tribunal de commerce de Casablanca). « Le juge-commissaire attendait que cette décision soit confirmée en appel avant de démarrer effectivement la procédure », nous confie une source judiciaire. La juridiction de deuxième degré ne s’est prononcée que le 21 janvier 2020.
La procédure d’extension va de pair avec celle, toujours en cours, de la liquidation portant sur les actifs de la Samir. L’objectif est d’élargir l’assiette destinée à désintéresser les quelques 400 créanciers du raffineur, en « lice » pour la répartition de près de 40 milliards de dirhams de créances.
La Douane suit de près le dossier d’extension où elle se positionne à hauteur de 37,4 MMDH. C’est le montant d’une sanction pécuniaire prononcée en 2018 contre la Samir et Jamal Ba-amar. La société et son ancien DG avaient été condamnés solidairement pour des infractions douanières. Cette décision n’a pas été confirmée en appel.
L’ADII a déjà entamé le processus de remboursement. Ses représentants ont déclaré cette somme au juge-commissaire et se présentent régulièrement au tribunal de commerce pour assister aux audiences de vérification de créances. La dernière a eu lieu le 29 septembre.
Une démarche presque symbolique tant le montant réclamé dépasse largement les sommes réellement recouvrables. « Comme tous les dirigeants concernés par l’extension (leur nombre est de 5), Jamal Ba-amer est établi à l’étranger où on retrouve l’essentiel de ses biens. L’intéressé a quitté le Maroc quelques semaines avant la mise en liquidation de la Samir. Derrière lui, il a laissé quelques participations éparses, souvent dans des sociétés dormantes. Dans l’inventaire de ses actifs, on retrouve également des biens immobiliers, repérés notamment dans les villes de Fès ou Rabat », explique une autre source.
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