L'ANP (Agence nationale des ports) et la Direction générale du transport maritime de l'Union européenne ont organisé, les 24 et 25 janvier, des rencontres afin de débattre de la simplification et la numérisation des procédures entre les ports de la Méditerranée, ont annoncé vendredi 26 janvier, des médias espagnols.

L'objectif de cette approche est de favoriser la coopération transversale entre les autorités portuaires, maritimes et de contrôle du Maroc et celles de l'UE (France, Espagne et Italie), afin de mettre en œuvre des procédures simplifiées et digitalisées entre les ports.

L'ambition est d'établir des liaisons de "voie rapide internationale" avec des procédures simplifiées et sécurisées, pour fluidifier les connexions régionales, à l’instar de l'expérience du couloir rapide italien.

Hassan Sentissi, président de l’Asmex (Association marocaine des exportateurs), et Aziz Mantrach, vice-président, ont pris part au débat, mercredi 25 janvier.

L’Asmex a ainsi recommandé la mise en place des autoroutes de la mer pour des raisons environnementales, mais aussi pour trouver une solution alternative au problème des goulots d’étranglement au niveau de Tanger et d'Algesiras.

L'association a également recommandé de ne pas se limiter à un seul port d’embarcation, et de s’ouvrir à des possibilités de connexion par l’opérabilité de certains ports marocains avec les ports européens.

Elle souhaiterait aussi que des autoroutes de la mer soient créées au départ d’Agadir, de Dakhka et de Nador…, et voir diversifier les points d’entrée en Europe.