Nouveau gouvernement: c’est l’attentisme

Depuis une dizaine de jours, le tumulte médiatique s’est calmé. Le ping pong entre les différents protagonistes est devenu un murmure. Le Maroc renoue avec un mal qui l’a souvent rongé par le passé: l’attentisme. Sauf extraordinaire, il n'y aura aucune actualité politique nouvelle avant début janvier.

Nouveau gouvernement: c’est l’attentisme

Le 17 décembre 2016 à 18h08

Modifié 17 décembre 2016 à 18h08

Depuis une dizaine de jours, le tumulte médiatique s’est calmé. Le ping pong entre les différents protagonistes est devenu un murmure. Le Maroc renoue avec un mal qui l’a souvent rongé par le passé: l’attentisme. Sauf extraordinaire, il n'y aura aucune actualité politique nouvelle avant début janvier.

Le Maroc aborde la fin de l’année 2016 sans progrès notable en matière de gouvernement. Les dépenses et les recettes de l’Etat sont assurées grâce à des décrets. Le nouveau Parlement ne s’est pas réuni une seule fois. Le gouvernement gère des affaires courantes et aucun ministre n’a le droit de prendre des décisions qui engagent l’avenir. Certains secteurs comme le tourisme auraient pourtant besoin de décisions urgentes.

La première séquence, celle qui a suivi la nomination de Benkirane et les premiers contacts entre les partis, avait été très violente. Chacun a utilisé ses armes pour affaiblir l’adversaire ou simplement se défendre. Chacun a marqué ses lignes et son territoire.

Les positions des uns et des autres sont aujourd’hui claires, quels que soient les messages qui ont pu être échangés: Benkirane tient à avoir en même temps l’Istiqlal et le RNI dans son gouvernement. Le RNI ne veut pas siéger avec l’Istiqlal. Et sans le RNI, qui a conclu des accords avec d’autres partis (UC, MP et probablement USFP), pas de gouvernement.

On peut invoquer des mains invisibles, mais l’arithmétique est limpide.

Le RNI a maintenu sa position et tout indique qu’il ne cèdera pas. Selon nos sources, non seulement il ne cèdera pas, mais il ne prendra pas l’initiative de renouer le contact.

La balle est clairement dans le camp de Benkirane, pour la simple raison que c’est lui qui a été désigné pour former le gouvernement.

Plus le temps passe, plus l’attente deviendra intenable pour le chef du gouvernement. Il devra soit constituer un gouvernement, soit revenir annoncer son échec, quelle que soit la raison qu’il invoquera.

La clé est donc le sort de l’Istiqlal. Le silence actuel signifie-t-il qu’il y a des discussions en coulisses? Benkirane est un homme d’action, il n’est pas du genre à rester enfermé chez lui à attendre.

Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!

Si vous voulez que l'information se rapproche de vous

Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsApp
© Médias24. Toute reproduction interdite, sous quelque forme que ce soit, sauf autorisation écrite de la Société des Nouveaux Médias. Ce contenu est protégé par la loi et notamment loi 88-13 relative à la presse et l’édition ainsi que les lois 66.19 et 2-00 relatives aux droits d’auteur et droits voisins.

A lire aussi


Communication financière

Afric Industries : Communiqué post AGO du 11 Juin 2024

Médias24 est un journal économique marocain en ligne qui fournit des informations orientées business, marchés, data et analyses économiques. Retrouvez en direct et en temps réel, en photos et en vidéos, toute l’actualité économique, politique, sociale, et culturelle au Maroc avec Médias24

Notre journal s’engage à vous livrer une information précise, originale et sans parti-pris vis à vis des opérateurs.