Le déficit commercial s’établit à 166 MMDH à fin novembre 2016, contre 140,7 MMDH un an auparavant. Le taux de couverture passe ainsi de 58,7% à 55%.

Au titre des onze premiers mois de 2016, les importations de biens ont progressé de 28,1 MMDH (+8,3%), alors que les exportations n’ont augmenté que de 2,8 MMDH (+1,4%).

Globalement, à fin novembre 2016, les importations se chiffrent à 369,2 MMDH. Leur hausse provient de l’augmentation des achats de biens d’équipement (+21,7 MMDH), de produits finis de consommation (+10,1 MMDH), de produits alimentaires (+7,2 MMDH) et de demi-produits (+4,6 MMDH).

Ces accroissements ont été, en revanche, atténués par la baisse des achats de produits énergétiques (-12,2 MMDH) et de produits bruts (-3,2 MMDH).

Le poids des biens d’équipement et des demi-produits sur les exportations est significatif. L’Office des changes relève que hors ces éléments, les importations n’augmentent que de 1,1% (1,9 MDH).

Source: Office des changes

Du côté des exportations, celles-ci enregistrent une hausse de 1,4%, pour se situer à 203,2 MMDH au lieu de 200,4 MMDH une année auparavant.

Les exportations globales sont essentiellement tirées par celles du secteur automobile (+3,9 MMDH), de l’agriculture et de l’agro-alimentaire (+2 MMDH), du secteur textile et cuir (+1,9 MDH) et celui de l’aéronautique (+1 MMDH).

Toutefois, la baisse des expéditions de phosphates et dérivés de 5,1 MMDH à fin novembre 2016 a affecté la progression des exportations. Hors exportations phosphatières, les expéditions globales augmentent de 8 MMDH, soit 5%.

Pour ce qui concerne les flux financiers, les recettes MRE ont progressé de 4,2%, se situant ainsi à 57,5 MMDH contre 55,2 MMDH DH un an auparavant. Les recettes de voyages ont augmenté de 4,1%, pour s'établir à 59,5 MMDH, contre 57,1 MMDH à fin novembre 2015.

Par ailleurs, le flux des investissements directs étrangers (IDE) s’est établi à 20,9 MMDH DHn, contre 29,1 MMDH à fin novembre 2015, soit une baisse de 28%. Cette régression est imputable au recul des recettes de 14,5%, conjugué à une hausse des dépenses de +48%.