Reportage. Premier jour de l'opération d'intégration des personnes en situation irrégulière

La deuxième phase de l’opération d’intégration des personnes en situation irrégulière a débuté, jeudi 15 décembre, dans plusieurs villes du Maroc. Ainsi, entre 8h et 12h, la préfecture de Casablanca-Anfa a reçu plus de 80 demandes de régularisation.

Reportage. Premier jour de l'opération d'intégration des personnes en situation irrégulière

Le 15 décembre 2016 à 15h50

Modifié 15 décembre 2016 à 15h50

La deuxième phase de l’opération d’intégration des personnes en situation irrégulière a débuté, jeudi 15 décembre, dans plusieurs villes du Maroc. Ainsi, entre 8h et 12h, la préfecture de Casablanca-Anfa a reçu plus de 80 demandes de régularisation.

Les autorités locales ont mobilisé tous les moyens logistiques et humains nécessaires pour assurer la réussite à cette opération, à l'instar de la première phase lancée en 2014, qui avait connu un franc succès.

Ainsi, la préfecture de Casablanca-Anfa a chargé 16 employés de recevoir les demandes de régularisation, de répondre aux questionnements et d'expliquer aux étrangers les conditions nécessaires pour bénéficier de cette opération.

Egalement, à l'entrée des locaux, une personne est chargée de distribuer des numéros de passage pour garder un certain ordre et fluidifier le trafic.

"Nous avons reçu, entre 8h du matin et midi, plus de 80 demandes de régularisation. Plusieurs autres personnes attendent encore leur tour" a confié, un responsable à l’administration de la préfecture de Casablanca-Anfa, à Al Majalla24, ajoutant que "de nombreux étrangers sont venus pour la deuxième fois, puisque leurs dossiers avaient été refusés, lors de la première phase".

Pour bénéficier de cette opération, les demandeurs doivent soit être mariés à des Marocains depuis au moins 2 ans, soit être mariés à d’autres étrangers résidant au Maroc depuis, au moins 4 ans, précise la même source.

L'opération de 2016 bénéficiera également aux enfants nés dans les deux situations précédemment citées, aux personnes ayant des contrats de travail datant d’au moins 2 ans, à celles qui résident au Maroc depuis, au moins, 5 ans, ainsi qu'à celles atteintes de maladies chroniques et qui se trouvent au Royaume depuis décembre 2013, ajoute le responsable.

Cependant, la plupart des étrangers présents à la préfecture de Casablanca-Anfa ne se sont pas informés de ces conditions et ne détiennent aucun des papiers demandés.

Interrogé par Al Majalla 24, un jeune Camerounais de 17 ans, arrivé au Maroc en janvier 2015 à travers les frontières maroco-algériennes, explique qu'il rêve d’avoir un travail stable, qui lui permettra de nourrir une famille de 5 personnes laissée au Cameroun. "Je veux également poursuivre mes études et vivre avec dignité. Je ne veux plus mendier ou porter des bagages à la gare routière d'Ouled Ziane ou de la marchandise à Derb Omar".

Plusieurs autres demandeurs rêvent de profiter de cette occasion pour vivre dignement au sein de la société.

Il est à noter que la ville de Fès a reçu, entre 8h et 13h, plus de 40 demandes de régularisation. En outre, près de 6.000 personnes bénéficieront de cette initiative à Rabat. 

Pour rappel, la première phase de cette opération avait concerné environ 25.000 personnes au niveau national.

Par ailleurs, les commissions préfectorales et provinciales, chargées de l’examen des demandes des migrants postulants, seront composées des représentants des autorités locales et des associations de la société civile, dans le cadre d’une approche participative.

Une commission de suivi et de recours, présidée par le Conseil national des droits de l’homme, sera également mise en place pour le réexamen des demandes rejetées par les commissions préfectorales et provinciales, afin d’optimiser le processus de régularisation et d’en élargir les bénéficiaires.

Reportage photos Aic Press. 

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