Pour la fête de Souccot, les etrogs du Maroc battent des records
Pour la fête juive de Souccot, qui a lieu mercredi 8 octobre, les etrogs du Maroc sont très prisés. Certains juifs orthodoxes sont prêts à débourser des milliers de dirhams pour trouver le fruit « parfait. »
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Pour la fête de Souccot, les etrogs du Maroc battent des records
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C. B.
Le 8 octobre 2014 à 15h27
Modifié 11 avril 2021 à 2h36Pour la fête juive de Souccot, qui a lieu mercredi 8 octobre, les etrogs du Maroc sont très prisés. Certains juifs orthodoxes sont prêts à débourser des milliers de dirhams pour trouver le fruit « parfait. »
Alors que la principale fête du calendrier juif - Yom Kippour - vient d’avoir lieu samedi 4 octobre, les Juifs s’apprêtent à fêter mercredi 8 octobre une autre tradition : la fête de Souccot (ou des cabanes) en souvenir de la fuite du peuple juif d’Egypte.
A cette occasion, le cédrat, ou plus précisément l’etrog, fait partie des passages obligés. Ainsi, la presse anglo-saxonne, se fait l’écho de la quête de ce fruit rare et précieux. Cultivé autour du bassin méditerranéen, et en particulier au Maroc, ce fruit de la famille des agrumes atteint des sommets. Selon le site d’information américain Jewish Daily, le prix de ce fruit oscille entre 50 dollars et 350 dollars.
Pourquoi cette différence ? Tout repose sur le degré d’exigence de l’acquéreur. Si nombre d’entre eux se contentent d’un pack à 50 dollars comprenant l’etrog et des branches de palmier, de myrte et de saule, d’autres se montrent intraitables. Et sont prêts à payer beaucoup plus pour obtenir le fruit « parfait. »
Ainsi, selon le journal, on trouve de parfaits etrogs à New York… en provenance du Maroc. Et de citer un marchand d’origine marocaine, M. Dahan, dont le champ de 200 arbres, non loin de Taroudant, produit de merveilleux fruits. Les clients les plus exigeants demandent en effet des fruits légèrement lisses, brillants, presque sans taches, de forme symétrique et allongée. Des fruits qui atteindront les fameux 350 dollars pièce.