Le déficit budgétaire baisse de 3,1% à fin mai 2021

| Le 14/6/2021 à 10:39

Par rapport à la même période l’an dernier, le déficit budgétaire s’amoindrit de 800 millions de dirhams à 25 milliards de dirhams à fin mai. Les recettes ordinaires sont en hausse de 8% sur la période et les dépenses ordinaires sont en quasi-stagnation. 

 

Le 11 juin, le ministère de l’Economie et des Finances a publié la situation des charges et des ressources du Trésor à fin mai 2021. Sur la période, le Trésor présente un déficit budgétaire de 25 milliards de dirhams, contre un déficit de 25,85 milliards de dirhams à fin mai 2020.

Les recettes ordinaires en hausse

A fin mai 2021, les recettes ordinaires s’affichent à 93,24 milliards de dirhams, en hausse de 8% par rapport à l’an dernier.

Les recettes fiscales sont en augmentation de 9,1% à 86,46 milliards de dirhams. Les impôts directs accusent un recul de 2,2% à 35,92 milliards de dirhams. Notamment avec la baisse de l’IS de 9,4% à 14,63 milliards de dirhams et l’effondrement de 97,7% (soit 2 045 millions de dirhams en valeur, ndlr) de la contribution de solidarité sur les bénéfices. L’IR, quant à lui, est en augmentation de 14,9% soit 2,68 milliards de dirhams de plus que l’an dernier à 20,67 milliards de dirhams.

Toutes les autres composantes sont en hausse par rapport à l’an dernier à la même période: Impôts directs (+19,5%), droits de douanes (+25,6%), enregistrement et timbre (+11,8%).

La hausse des impôts indirects provient de l’augmentation des recettes de TVA de 21,1% à 27,11 milliards de dirhams. Ainsi que celle des TIC, en progression de 16% à 11,59 milliards de dirhams.

Les recettes non-fiscales sont en baisse de 15,5% à 5,53 milliards de dirhams par rapport à fin mai 2020. L’objectif de la Loi de finances 2021 a été fixé à 38 milliards de dirhams. Le taux de réalisation est donc de 14,5% à fin mai.

Dépenses ordinaires en quasi-stagnation

Les dépenses ordinaires à fin mai 2021 sont en très légère hausse de 0,7% à 103,1 milliards de dirhams. Les dépenses de biens et services se chiffrent à 85,23 milliards de dirhams, quasi-stagnation (-0,1%). Dans cette catégorie, les dépenses de personnel ont augmenté de 5,2% à 58,76 milliards de dirhams et les ‘autres biens et services’ ont baissé de 10,3% à 26,47 milliards de dirhams.

Les dépenses de compensation sont en forte hausse de 18,1% à 7,63 milliard de dirhams.

Le solde ordinaire à fin mai 2021 est déficitaire de 9,89 milliard de dirhams alors qu’il affichait un déficit de 16,15 milliards de dirhams à fin mai 2020.

L’investissement sur la période est en stagnation à 28,1 milliards de dirhams.

In fine, le déficit global atteint 25 milliards de dirhams à fin mai 2021 contre un déficit de 25,85 milliards de dirhams à la même période en 2020, soit un retrait de 3,1%. « Compte tenu de ces évolutions et d’une réduction des opérations en instance de 20,6 milliards de dirhams, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un besoin de financement de l’ordre de 45,6 milliards de dirhams » explique le ministère des finances. Il est financé à hauteur de 3,7 milliards de dirhams par des tirages et emprunts extérieurs. Le reste est financé par des emprunts nationaux.

Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!

Si vous voulez que l'information se rapproche de vous

Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsApp
© Médias24. Toute reproduction interdite, sous quelque forme que ce soit, sauf autorisation écrite de la Société des Nouveaux Médias. Ce contenu est protégé par la loi et notamment loi 88-13 relative à la presse et l’édition ainsi que les lois 66.19 et 2-00 relatives aux droits d’auteur et droits voisins.
lire aussi
  • | Le 30/6/2024 à 13:20

    Label’Vie ambitionne de doubler ses revenus et son EBITDA d’ici 2028

    Le groupe ambitionne d’accélérer très fortement son nombre de magasins d’ici 2028 pour atteindre plus de 900 enseignes contre 179 fin 2023. Les format les plus porteurs de croissance identifiés par le groupe sont le Carrefour Express, l’Atacadao et le Supeco, les deux derniers étant peu consommateurs en Capex, à faible coût de distribution et proches des clients.
  • | Le 29/6/2024 à 10:16

    L'encours des crédits bancaires progresse de 48 MMDH en 12 mois

    D'un mois sur l'autre, en mai 2024, l'encours des crédits bancaires recule très légèrement. L'encours des crédits aux ménages progresse de 9,5 MMDH d'une année sur l'autre. Les créances en souffrance augmentent de 3,7 MMDH sur la même période.
  • | Le 29/6/2024 à 9:14

    En mai, le cash en circulation s’alourdit de 4,2 MMDH d’un mois sur l’autre

    Le cash en circulation continue de grimper en mai pour atteindre plus de 407 MMDH. Il progresse de près de 38 MMDH sur une année glissante. Les dépôts bancaires progressent légèrement pour atteindre 1.172,7 MMDH.
  • | Le 27/6/2024 à 14:47

    Immobilier : la baisse du taux directeur impactera modérément les taux des crédits

    La baisse du taux directeur de 25 pbs devrait faire baisser les taux débiteurs, mais cela de manière assez douce. Les taux des crédits immobiliers devraient en effet reculer progressivement. Plusieurs sources bancaires sondées estiment que la baisse sera limitée et prendra un peu de temps. D'autres sources du marché sont un peu plus optimistes.
  • | Le 26/6/2024 à 13:44

    L'incidence de la baisse du taux directeur sur le marché obligataire et actions

    La baisse du taux directeur de Bank Al-Maghrib a surpris tout le marché. Elle tirera à la hausse le prix des actifs sur le marché obligataire en faisant baisser la courbe des taux. Le marché actions devrait également en bénéficier du fait d'une meilleure valorisation fondamentale des entreprises cotées, liée à la baisse du taux d'actualisation. Le climat économique tel que présenté par la Banque centrale devrait également bénéficier au marché actions.
  • | Le 25/6/2024 à 16:55

    L’augmentation de capital d’Akdital financera l’ouverture de 28 établissements d’ici 2026

    A travers son augmentation de capital de 1 MMDH, Akdital a pour objectifs de financer son expansion et de renforcer ses infrastructures existantes pour atteindre 51 établissements et 5.700 lits à l’horizon 2026.