Le taux national de participation aux examens de médecine entre 10% et 20%
Alors que la session ordinaire des examens du printemps se poursuit, une grande majorité d'étudiants ne reviennent pas sur la décision du boycott. Mais, contrairement au premier semestre durant lequel une solidarité exemplaire entre étudiants a été constatée, les avis sont aujourd'hui partagés. 10% à 20% des futures blouses blanches ont ainsi pris part jusqu'à présent aux nouveaux examens.
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Le taux national de participation aux examens de médecine entre 10% et 20%
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Basma Khirchi
Le 4 juillet 2024 à 16h17
Modifié 4 juillet 2024 à 16h51Alors que la session ordinaire des examens du printemps se poursuit, une grande majorité d'étudiants ne reviennent pas sur la décision du boycott. Mais, contrairement au premier semestre durant lequel une solidarité exemplaire entre étudiants a été constatée, les avis sont aujourd'hui partagés. 10% à 20% des futures blouses blanches ont ainsi pris part jusqu'à présent aux nouveaux examens.
Le taux national de participation aux examens de la session ordinaire du printemps se stabilise entre 10% et 20%. Les examens qui ont débuté fin juin se poursuivent au mois de juillet.
"10% à 20% de l'ensemble des étudiants en médecine ont pris part jusqu'à présent aux examens, ce qui est une bonne chose si l'on considère que les examens de la première session ont été boycottés entièrement. Nous craignions un taux de participation plus bas, pour la simple raison que ce n'est que la session ordinaire. Ce n'est qu'à partir de la session de rattrapage que les remises en question commencent à émerger parmi les étudiants. Des questions du type 'Dois-je rater l'année pour la masse ou pas ?' commencent dès lors à se poser", déclare à Médias24 un responsable.
De son côté, une source estudiantine avance que le taux de boycott dépasse aujourd'hui 95% à l'échelle nationale. Celle-ci nous fait savoir que, pour le moment, les ministères de tutelle n'ont donné aucun signe de vie.
Le boycott des sessions de rattrapage conduira automatiquement à un redoublement, pas d'année blanche
Quel sera donc le sort des étudiants qui boycottent les examens ?
"Nous ne serons pas à la merci des étudiants qui ont choisi de ne pas passer leurs examens. Le cas échéant, ils passeront automatiquement au rattrapage. S'ils boycottent le rattrapage également, ils repasseront naturellement l'année. Cela dit, il n'y aura pas d'année blanche", répond le responsable joint par Médias24.
"Tous les scénarios ont été étudiés. Les effectifs de l'année prochaine sont bien déterminés à l'avance, en fonction de cette situation. En cas de redoublement, les facultés sont prêtes à gérer la situation, y compris pour la 1re année où il y aura, on va dire, deux promotions qui se chevaucheront avec l'admission des nouveaux bacheliers. L'augmentation des sièges physiques, grâce aux efforts du ministère, permettra à toutes les facultés du pays d'absorber un grand nombre d'étudiants et de recevoir deux promotions en même temps. Nous savons en outre que la 1re et la 2e année sont pratiquement des années de cours théoriques", précise-t-il.
"Pour les autres années, ce sont les mêmes qui vont rester. C'est-à-dire l'étudiant redoublant en 4e année va rester en 4e année. Le redoublant en 5e année restera en 5e année, et ainsi de suite", conclut ce dernier.
La poursuite du mouvement est "incompréhensible" (Miraoui)
Le ministre de l'Enseignement supérieur juge "incompréhensible" la poursuite du mouvement des étudiants, après toutes les réunions avec les représentants de la Commission nationale des étudiants en médecine et pharmacie qui, selon lui, avaient permis de répondre à leurs doléances.
"Notre gouvernement a fait beaucoup d’efforts en accédant à la majorité de leurs demandes légitimes ; je pense qu’ils ont été obligés de suivre ce mouvement pour des raisons qui nous échappent", souligne Abdellatif Miraoui. Les examens du deuxième semestre vont se poursuivre, ajoute-t-il, et ceux qui ne s’y présenteront pas devront en assumer la responsabilité".
Son gouvernement, assure-t-il, n’est pas dans une logique de confrontation. Sa porte est toujours ouverte, mais la balle est désormais dans le camp des jeunes étudiants pour reprendre leur cursus universitaire, estime le ministre.
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