Mohammed Abdeljalil : “Le plan de l'ONCF prévoit de connecter 80% à 90% du territoire national à terme”

Depuis l’annonce de la coorganisation du Mondial 2030 par le Maroc, les chantiers programmés des infrastructures de mobilité ont connu un coup d’accélérateur. Dans un échange filmé avec Médias24 au siège du ministère du Transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil revient sur les réalisations de son département et sur l’objectif de généraliser la couverture nationale du réseau ferroviaire, qui devrait coûter 400 milliards de dirhams.

Mohammed Abdeljalil : “Le plan de l'ONCF prévoit de connecter 80% à 90% du territoire national à terme”

Le 25 juin 2024 à 19h28

Modifié 26 juin 2024 à 10h14

Depuis l’annonce de la coorganisation du Mondial 2030 par le Maroc, les chantiers programmés des infrastructures de mobilité ont connu un coup d’accélérateur. Dans un échange filmé avec Médias24 au siège du ministère du Transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil revient sur les réalisations de son département et sur l’objectif de généraliser la couverture nationale du réseau ferroviaire, qui devrait coûter 400 milliards de dirhams.

Réalisations à mi-mandat en termes de transport et de logistique, accélération des grands chantiers de mobilité liée à la désignation du Maroc comme coorganisateur du Mondial 2030, état d’avancement de la LGV entre Marrakech et Agadir, extension du réseau ferroviaire et coût des travaux pour connecter 90% du pays à l’horizon 2040, doublement de la capacité d’accueil aérienne d’ici 2030, avancées du plan de développement de Royal Air Maroc, premiers retours de l’opération Marhaba 2024, soutien public à la création d’une compagnie maritime privée, projets de zones logistiques et priorités stratégiques avant 2026... le ministre du Transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil, a répondu à toutes les questions d’actualité relatives à son département.

Médias24 : Depuis votre nomination, en octobre 2021, quelles ont été vos principales réalisations dans le transport et la logistique ?

Mohammed Abdeljalil : Je ne vais pas parler de mes réalisations, mais de celles du gouvernement dans le domaine du transport et de la logistique.

Avant cela, il faut rappeler que quand ce gouvernement est arrivé, il y avait une grave crise du Covid. La première réalisation a consisté à initier une dynamique de reprise qui s'est manifestée de plusieurs manières.

Ainsi, au niveau du transport aérien, le gouvernement a réussi à initier une reprise très forte, qui a permis de participer à la relance du secteur touristique qui est un grand secteur employeur au Maroc.

La deuxième manifestation de la reprise post-Covid, tout aussi importante que la première, a été le succès indéniable de l'opération Marhaba 2023 après trois ans de gel. Nous avons en effet pu accueillir par mer et par air plus de 6 millions de Marocains qui sont rentrés en été, dont 3,2 millions par la voie maritime.

Une autre réalisation plus spécifique au département que je dirige a été le renforcement de la confiance dans la relation entre les professionnels du transport de marchandises, qui sont le maillon le plus important de la logistique. Et cela a été rendu possible grâce à deux choses. La première est que nous avons rapidement, dès le début du mandat, ouvert le dialogue professionnel avec une nouvelle approche participative d’échanges permanents. Le deuxième levier utilisé qui était en réaction à la crise des hydrocarbures liée aux problèmes géopolitiques a été la mise en place de l'aide carburant pour tous les transports de marchandises ainsi que les transports publics de voyageurs.

Notre réactivité a eu pour effet de ne jamais arrêter le service public de voyageurs pour nos concitoyens ni l'approvisionnement des marchés, ce qui a permis de réduire l'inflation, parce qu'une rupture d'approvisionnement est toujours productrice d'inflation.

Enfin, nous avons travaillé sur l’accélération de la digitalisation des services rendus par le ministère et par les établissements sous sa tutelle, notamment les services rendus aux professionnels du transport.

- Un exemple concret ?

- Cela peut être le renouvellement de la carte verte ou certaines autorisations pour les professionnels.

Côté citoyens, la délivrance du permis de conduire a été facilitée grâce au partenariat avec Al Barid Bank, qui leur a permis de récupérer leur permis plus facilement.

- La procédure est-elle entièrement dématérialisée ?

- Pas encore, mais on est entré dans un processus irréversible de digitalisation. Le ministère a lancé un grand chantier avec l'objectif d'atteindre un degré de digitalisation important d'ici la fin du mandat.

Pour revenir à votre première question, je considère que ce sont trois réalisations très importantes.

- L'annonce, en septembre 2023, de la coorganisation de la Coupe du monde de football par le Maroc a-t-elle bouleversé l’échéancier de votre département ?

- En effet, les deux départements rattachés à ce ministère qui ont été touchés par cette annonce sont les chemins de fer et les aéroports.

Il est évident que cette décision, liée à une échéance claire et précise, constitue en effet un projet fantastique pour le développement d'un certain nombre d'infrastructures dans notre pays.

Pour vous donner des exemples concrets, je me dois de citer l’accélération de l’extension de la LGV jusqu'à Marrakech, des transports par RER dans les régions voisines de Casablanca et de Rabat…

Elle aura aussi pour conséquence d’agrandir les aéroports de Marrakech, de Tanger, d'Agadir et de créer un nouveau terminal et une nouvelle piste au hub de l’aéroport Mohammed V qui s’inscrit dans le contrat-programme de Royal Air Maroc d'atteindre une flotte de 200 appareils en 2037.

Donc oui, cette nouvelle échéance aura un effet d'entraînement et d'accélération.

- Certains parlent de momentum du Maroc et d'une fenêtre exceptionnelle pour développer le Maroc en six ans...

- Je préfère plutôt parler d'une phase d'accélération des projets nécessaires de développement et de réforme.

- Lors d'une récente interview avec Médias24, vous déclariez vouloir faire du système ferroviaire l'épine dorsale de la mobilité du Maroc.

- En effet, je suis persuadé que le développement du Maroc ne pourra pas se faire sans la mise en place d’une mobilité durable pour tous les citoyens.

Pour cela, le transport collectif, qui est une priorité, passera par le train qui est l'épine dorsale de cette mobilité durable et inclusive.

- Hormis l’extension de la LGV jusqu'à Marrakech prévue avant 2030, où en est celle d'Agadir ?

- Sachant que l'ambition d'aller jusqu'à Agadir fait partie des orientations de Sa Majesté, les études de détail pour définir le parcours ont déjà été lancées.

- Des études techniques ?

- Oui, car dans le ferroviaire, la première priorité consiste à définir le couloir qu’empruntera la LGV. Ce n'est qu'une fois que le couloir est clairement identifié par les études préalables qu’il peut être retenu.

- Le couloir où la LGV va passer ?

- Le travail pour définir l'itinéraire qui a commencé est très lourd et fastidieux, et ce n’est qu’à son terme que l’on pourra aborder les considérations de dimensionnement technique. Le groupement de bureaux d'études chinois qui a remporté l'appel d'offres est en train de réaliser les études pour le compte de l'ONCF.

Que ce soit pour Agadir ou Marrakech, tous ces grands projets d'infrastructure nécessitent de mobiliser les financements nécessaires.

- À quelle échéance sera inaugurée la gare LGV d’Agadir ?

- Si celle de Marrakech est prévue avant 2030, l’échéance d’Agadir n’est pas encore fixée, mais nous devrions avoir plus de visibilité dans les années à venir.

- C’est-à-dire ?

- Il faut environ sept ans entre maintenant et la réalisation. Si nous arrivons à mobiliser le financement nécessaire, cela nous ramène à 2031 mais, pour l’instant, la partie du financement n'a pas encore été traitée.

- Est-ce que d'autres LGV pour Oujda ou Dakhla sont dans le pipe ?

- L'ONCF a mené une réflexion approfondie sur l'idéal du réseau ferroviaire, intitulé Horizon 2040, qui est fondé sur deux grands axes de grande vitesse : un axe atlantique et un axe est-ouest.

Il est aussi fondé sur la logique d'un réseau qui couvre presque l'ensemble du territoire pour porter le taux de connectivité des populations à 80% ou 90%, dans une logique de hub permettant d’augmenter la couverture de ce service.

Donc, oui, le plan qui a été étudié et réfléchi existe.

- Quel est le coût prévisionnel de ce plan d’extension de la couverture nationale ?

- Nous avions une estimation en 2014 de ce que ça valait qui, actualisé aujourd’hui, reviendrait à près de 400 milliards de dirhams d'investissement qui couvrent tous les travaux (ouvrages d’art, tunnels…).

Bien entendu, l'infrastructure ferroviaire n'est pas une infrastructure rentable globalement, mais ces services peuvent être rentabilisés si l'infrastructure est financée en partie sur le Budget général.

- 400 milliards de dirhams pour généraliser le réseau ferroviaire au niveau territorial ?

- À peu près pour réaliser le plan 2040 mais, après, vous pouvez encore étendre le réseau.

- Avec un tel investissement, on aura un Maroc ultra connecté au niveau ferroviaire...

- Absolument.

- Ce genre de projet se rentabilise en combien d’années ?

- Quand on parle ferroviaire où il y a toujours des travaux de renouvellement et de maintenance, on est sur des projets qui nécessitent 50 ans avant d’être amortis.

- Qu'est-ce qui est prévu pour augmenter la capacité d'accueil du Maroc, sachant que le trafic des passagers ne cesse d’exploser et que les aéroports de Marrakech et Casablanca sont saturés ?

- Notre plan est de doubler notre capacité d’accueil en passant de 40 millions de passagers par an à 80 millions.

- D'ici 2030 ?

- Oui, avec 4 aéroports qui participeront fortement à cette augmentation, à savoir Marrakech, Agadir et Tanger, et surtout Casablanca qui passerait à 40 millions à lui seul.

- Y aura-t-il encore une actualisation par la suite ?

- Le doublement est la priorité de notre gouvernement, mais ceux qui viendront après pourront continuer à faire croître nos aéroports en fonction des besoins de développement.

- Un an après sa signature avec le gouvernement, où en est le plan de développement de Royal Air Maroc ?

- Sachant que ce contrat-programme se déploie sur le long terme, à savoir 2037, la montée en puissance, comme pour tout projet de ce type, est lente au début, et plus rapide après les trois premières années.

- La vitesse de croisière n’a donc pas encore été atteinte ?

- Non, car ce contrat va transformer la RAM en une compagnie de transport qui va devenir un connecteur mondial, capable de connecter l'Europe avec l'Afrique, mais aussi l'Europe avec le Brésil, l'Europe avec l'Amérique du Nord, sur sa façade est et, enfin, de connecter l'Europe avec le Moyen-Orient.

À terme, la RAM deviendra un grand connecteur, avec un aéroport de classe mondiale en termes de hub à Casablanca,

- Dédié à la compagnie nationale ?

- Oui, car il sera complètement adapté aux besoins de développement de la RAM.

- Les ouvertures croissantes de lignes low cost comme à Rabat ne vont-elles pas menacer son avenir ?

- Un connecteur mondial ne craint pas les low cost parce qu’il n’est pas sur le même marché. Quand vous vendez Madrid-Sao Paulo qui passe par Casablanca, il n’y a rien à craindre d'une low cost.

- Qu'est-ce qui lui manque pour atteindre la 1re place africaine comme Ethiopian Airlines ?

- La RAM occupe déjà une place de choix dans le classement africain des meilleures compagnies aériennes, mais il faut rappeler que 50% des revenus d’Ethiopian Airlines viennent de l’activité cargo.

Notre compagnie nationale ne fait pas beaucoup de cargo donc, en d’autres termes, si la RAM atteint un peu plus de la moitié d'Ethiopian, elle est déjà la première sur le segment des passagers.

- Pourquoi la RAM n’a-t-elle qu’un seul avion-cargo sur une flotte de plus de 50 unités ?

- En propriété oui mais, quand elle a besoin, il lui arrive d’utiliser des avions-cargos en leasing. Cela dit, ce segment du cargo est moins intéressant que la position du cargo en Ethiopie.

- Pourquoi ?

- Parce que le segment maritime est plus intéressant pour le Maroc, qui a une infrastructure portuaire de classe mondiale, et parce que l'Ethiopie est bien plus proche de la Chine pour irriguer l'Afrique.

- Le fret maritime et ferroviaire sont-ils plus concurrentiels que le fret aérien ?

- Ils sont plus compétitifs car ils ne répondent pas aux mêmes besoins. Si vous avez des microprocesseurs qui doivent arriver rapidement sur une chaîne de montage, vous allez les envoyer en avion. Idem pour les périssables comme du poisson vivant, vous allez l'envoyer en avion.

- Quid de l'opération Marhaba 2024, va-t-on dépasser les chiffres des années précédentes ?

- La réussite de cette opération ne se mesure pas en termes d'augmentation des volumes, mais en qualité de service. Elle se résume en disponibilité de capacité et en confort du passage de nos compatriotes résidant en Europe, qui viennent passer leurs vacances au Maroc ou alors pour visiter leur famille.

Notre principale préoccupation est de participer, dans le cadre de cette opération qui est unique en son genre dans le monde, en nous conformant aux orientations de Sa Majesté, pour réussir l'opération et essayer d'atteindre la satisfaction maximale de nos compatriotes résidant à l'étranger.

On est toujours critiqués sur des sujets comme les tarifs… mais, quoi qu’il en soit, nous sommes mobilisés pour sa réussite et, pour le moment, l'opération se passe dans de bonnes conditions.

- On devrait atteindre le chiffre de 6 millions de Marocains...

- D’après les premiers retours chiffrés, on fait mieux que l'année dernière, mais c'est lié au calendrier de Aïd al-Adha, car les gens sont rentrés un petit peu plus tôt pour pouvoir célébrer en famille.

- Pourquoi l'État ne crée-t-il pas une compagnie maritime publique qui puisse servir au transport de passagers et au fret de marchandises ?

- Si la décision n’est pas encore prise, nous n’avons jamais dit qu'on ne voulait pas créer une compagnie publique. Maintenant, à titre personnel, je pense que le secteur privé fera beaucoup mieux que le secteur public.

  • Bank of Africa a essayé sans véritable succès ?

- Je ne veux pas juger les expériences passées parce qu'il faut les contextualiser, mais je crois vraiment que AML va devenir une très bonne compagnie.

Aujourd’hui, nous nous attelons à soutenir les acteurs privés pour qu'ils prennent leur véritable place, et pour rééquilibrer la part du Maroc avec celle de l’Europe sur cette traversée stratégique à deux titres.

Elle est stratégique parce qu'elle transporte chaque année nos marchandises à raison de plus de 400.000 traversées dans les deux sens en termes de remorques de camions et d’ensembles rouliers à clef.

De plus, elle répond à l'intégration de plus en plus forte entre les chaînes logistiques et les supply chain des grandes compagnies mondiales entre l'Europe et le Maroc. Avec l'industrie automobile et l'écosystème qu’il a réussi à créer en quelques années, le Maroc est devenu un acteur incontournable dans la chaîne mondiale de cette industrie.

C’est la raison pour laquelle les compagnies marocaines doivent prendre la moitié de ce marché.

- De quelle manière allez-vous soutenir le secteur privé maritime ?

- Il y a beaucoup de manières de le soutenir, mais la première consistera à lui donner de la visibilité au niveau législatif et réglementaire avec un cahier des charges précis.

- Défiscalisations, subventions publiques ?

- Sachant que le transport maritime est un secteur mondialisé, si vous voulez que des Marocains investissent et que leurs bateaux soient résidents au Maroc, il faut leur appliquer les mêmes règles qui leur sont appliquées ailleurs.

- En les autorisant à avoir des bâtiments immatriculés ailleurs battant pavillon étranger ?

- Oui à Malte, au Panama, au Liberia… pour être dans les mêmes conditions de compétition que les autres. Donc, oui, il y a des volets fiscaux, d'assurance, de gestion d'échanges, etc.

On doit par conséquent travailler avec les opérateurs privés et avec les autres départements pour créer les conditions pour que le secteur privé puisse se battre à armes égales avec ses concurrents et prendre la place qui lui revient.

- À quel horizon peut-on imaginer un tel scénario ?

- On peut avoir de bons résultats dans un horizon relativement court qui s’étend sur 3 à 5 ans.

- Passons à votre deuxième casquette, combien de zones logistiques existent au Maroc ?

- Les zones existantes structurées de nouvelle génération sont surtout à Tanger et Kénitra.

Et dans les autres régions du Maroc, le travail de l'Agence marocaine de développement de la logistique consiste justement à accélérer la réalisation des zones logistiques de nouvelle génération.

Il y en a une en cours de construction à Aït Melloul, qui devrait recevoir ses premiers investissements ou, a minima, signer ses premiers contrats d'ici le mois de décembre.

Et puis, nous en avons trois autres très importantes, sur lesquelles nous travaillons avec d'autres départements ministériels pour les faire sortir de terre. C'est celle de Zénata, de Aït Soualem et une autre à Kénitra, qui ne va pas être en concurrence avec l'existante beaucoup plus industrielle, alors que la nouvelle sera plus centrée sur la distribution interne.

- Qu'apportent-elles concrètement à l'économie du Maroc ?

- Les zones logistiques apportent quelque chose de très simple. Elles concentrent les flux et réduisent le nombre de déplacements, ce qui permet de procéder à des économies conséquentes d'argent.

- Quelles sont vos priorités pour le reste de votre mandat ?

- D'abord réussir les grands investissements que nous avons évoqués en apportant tout le soutien nécessaire aux différents projets programmés comme le TGV, le RER, les aéroports…

Il y a aussi la structuration d'une flotte nationale dans le détroit, qui pourra s'élargir à d'autres types de transport maritime.

Et il y a plus globalement la production d'une charte pour une mobilité inclusive et durable qui permettra à tous les Marocains d’avoir accès à un transport public de bonne qualité.

Cette charte pourrait prendre la forme d'une loi-cadre qui orienterait les décisions des prochains gouvernements pour répondre à ce besoin fondamental exprimé par nos concitoyens pendant la préparation du Nouveau Modèle de développement, à savoir la santé, l'éducation, le transport et les espaces de loisirs culturels et sportifs.

Au niveau de mon département, je fais tout ce que je peux pour faire avancer le sujet du transport.

Cette réflexion sur une charte de la mobilité future, qui permettra de garantir des déplacements de qualité à tous nos concitoyens dans des conditions durables qui ne viendraient pas créer des problèmes aux générations futures, est un travail qui mérite d'être réalisé et qui mérite toute notre attention.

- D’ici 2030, le Maroc aura-t-il vraiment changé en termes d'infrastructures et de mobilité ?

- Mais le Maroc a déjà beaucoup changé et n'arrête pas de le faire, grâce à la résilience qu’il a montrée sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

Pour conclure, je dirai que le gouvernement actuel fait de son mieux pour que le changement puisse répondre aux aspirations de l’ensemble de nos concitoyens.

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