Le Maroc a réduit le travail des enfants de 94% au cours des 20 dernières années (Sekkouri)

Au cours des vingt dernières années, le Maroc a réussi à réduire le nombre d'enfants travailleurs de 94%, a affirmé le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri.

Le Maroc a réduit le travail des enfants de 94% au cours des 20 dernières années (Sekkouri)

Le 12 juin 2024 à 17h20

Modifié 12 juin 2024 à 17h35

Au cours des vingt dernières années, le Maroc a réussi à réduire le nombre d'enfants travailleurs de 94%, a affirmé le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri.

Lors d'une session sur l'interdiction du travail des enfants, dans le cadre de la 112e Conférence internationale du Travail, ce mercredi 12 juin à Genève, le ministre a souligné que le Maroc a "accumulé de nombreux acquis en matière de droits de l'enfant, assurant que le nombre d'enfants travailleurs a diminué pour représenter aujourd'hui moins de 1,4% de la main-d'œuvre".

Les enfants qui exercent un travail aident pour la plupart temporairement leurs parents, notamment dans les zones rurales, a-t-il expliqué, réitérant la détermination du Maroc à poursuivre son engagement à éradiquer le travail des enfants, dont la place naturelle est l'école.

Lors de cette rencontre organisée à l'occasion du 25e anniversaire de l'adoption de la Convention 182 de l'Organisation internationale du Travail (OIT) sur les pires formes de travail des enfants, Younes Sekkouri a rappelé que la protection de l'enfant est un engagement consacré par la Constitution marocaine, et que la question du travail des enfants n'est pas un luxe, mais un sujet de stratégie nationale intégrée.

Le ministre a présenté une série d'approches essentielles sur lesquelles le Maroc s'appuie pour lutter contre le travail des enfants. Celles-ci incluent un investissement soutenu dans la formation professionnelle, la lutte contre le décrochage scolaire, la garantie de soutien direct à de larges segments sociaux, ainsi que le renforcement de l'éducation préscolaire.

Les programmes de généralisation de la protection sociale sont des mécanismes destinés à améliorer la qualité de vie, pour permettre aux familles de s'occuper de leurs enfants et de leur permettre de grandir dans un environnement sain et naturel, a-t-il déclaré, tout en insistant sur l'importance de renforcer les contrôles sur les lieux de travail.

Dans ce sens, 500 inspecteurs de travail à travers le Royaume suivent des règles strictes pour s'assurer que les entreprises se conforment à l'interdiction du travail des enfants, a-t-il précisé.

Le Maroc, un "leader international dans la redéfinition du contrat social"

Le Maroc est un leader international dans la mise en œuvre d'une nouvelle vision de l’État social, conformément à une vision royale volontariste qui redéfinit le contrat social, à travers des programmes publics de nouvelle génération bénéficiant directement et immédiatement aux citoyens, a par ailleurs affirmé Younes Sekkouri.

Dans son discours, le ministre a souligné que le gouvernement a œuvré depuis 2022 à la formulation d'un nouveau concept de dialogue social, notant que l'institutionnalisation de ce dialogue est l'incarnation de la réussite de cette approche.

"En même temps, nous avons dû trouver des solutions à court terme pour la crédibilité du dialogue social", a-t-il indiqué, citant, dans ce sens, l'augmentation des salaires pour 2,4 millions de travailleurs dans les secteurs public et privé, et la réorganisation de la sphère fiscale, afin de réduire le fardeau sur la classe moyenne.

Et de préciser que sous la conduite du Roi Mohammed VI, un programme social a été lancé au profit de 12 millions de personnes appartenant à des groupes vulnérables, sur la base d'un registre unifié permettant une intervention efficace, en plus d'un programme de protection sociale à grande échelle qui est passé de 1,2 million à plus de 22 millions de bénéficiaires.

Ces axes s'ajoutent à la politique de maintien de la stabilité des prix dans le cadre du mécanisme de compensation, a souligné le ministre, ajoutant que les différents programmes et projets concrétisés par l’État social ont coûté au budget de l’État plus de 10 milliards de DH.

Le gouvernement marocain "appelle la communauté internationale à rechercher de nouvelles voies de financement du contrat social, à travers des partenariats innovants et porteurs d'avenir", a relevé le ministre.

La 112e session de la Conférence internationale du travail connaît la participation des représentants des trois parties au travail (gouvernements, travailleurs et employeurs) de 187 pays. La rencontre aborde plusieurs thématiques, dont la protection contre les risques biologiques, la protection des principes et droits fondamentaux au travail, et comprend un débat général sur le travail décent et l'économie du soin.

Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!

Si vous voulez que l'information se rapproche de vous

Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsApp
© Médias24. Toute reproduction interdite, sous quelque forme que ce soit, sauf autorisation écrite de la Société des Nouveaux Médias. Ce contenu est protégé par la loi et notamment loi 88-13 relative à la presse et l’édition ainsi que les lois 66.19 et 2-00 relatives aux droits d’auteur et droits voisins.

A lire aussi


Communication financière

Sanlam: Communiqué de Presse

Médias24 est un journal économique marocain en ligne qui fournit des informations orientées business, marchés, data et analyses économiques. Retrouvez en direct et en temps réel, en photos et en vidéos, toute l’actualité économique, politique, sociale, et culturelle au Maroc avec Médias24

Notre journal s’engage à vous livrer une information précise, originale et sans parti-pris vis à vis des opérateurs.