Le PIB marocain franchit la barre des 1.400 MMDH
La vigueur de la demande intérieure, qui a enregistré une augmentation de 8,1% par rapport à la même période un an auparavant, la performance de l'industrie et de l'activité minière extractive ainsi que la maîtrise de l’inflation sont les moteurs principaux de cette croissance. Détails.
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Badr Elhamzaoui
Le 1 avril 2024 à 15h00
Modifié 1 avril 2024 à 17h06La vigueur de la demande intérieure, qui a enregistré une augmentation de 8,1% par rapport à la même période un an auparavant, la performance de l'industrie et de l'activité minière extractive ainsi que la maîtrise de l’inflation sont les moteurs principaux de cette croissance. Détails.
L'évolution du PIB depuis 2014 révèle une tendance notable : après l'année 2020, marquée par la pandémie et les mesures de confinement qui avaient entraîné une contraction de l'activité économique, le Maroc a non seulement retrouvé son niveau pré-pandémique, mais l'a dépassé dès 2021. Cette dynamique se confirme en 2023, alors que le PIB franchit pour la première fois la barre des 1.400 milliards de DH.
Les résultats des comptes nationaux pour le 4e trimestre 2023, dévoilés ce lundi 1er avril par le haut-commissariat au Plan (HCP), révèlent une croissance de 4,1%. Ce chiffre constitue un bond notable par rapport à la timide progression de 0,7% observée à la même période en 2022.
Le secteur primaire affiche une ascension de 4,6% par rapport à une baisse de 12,4% à la même période l'année précédente. De même, le secteur secondaire a enregistré une augmentation de 7,4%, contrastant avec la baisse de 3,6% en 2022. Cependant, le secteur tertiaire a connu un ralentissement, passant de 5,1% à 2,8% en glissement annuel.
En comparaison avec la même période un an auparavant, les importations de biens et services ont enregistré une hausse de 13,3% au lieu de 9,4%, tandis que les exportations ont ralenti à 6,4% au lieu de 20,1%, pesant ainsi sur la balance commerciale et contribuant négativement à la croissance économique.
Même si elle a dépassé les premières estimations qui en avaient été faites, la croissance économique reste très en deçà de l'objectif fixé par le Nouveau Modèle de développement, qui est de 6% par an. Elle est également lestée par les effets du changement climatique.
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