Sur la pelouse du stade Laurent Pokou, à San Pedro, ce dimanche 21 janvier à 15h, le Maroc aura l’occasion de se qualifier au second tour, en cas de victoire face à la République Démocratique du Congo. Un adversaire "qui n’est pas facile et ne manque pas d’ambition", a estimé le sélectionneur national, Walid Regragui, en conférence de presse d’avant-match, ce samedi 20 janvier.  

Pour ce rendez-vous, le sélectionneur national se réjouit du retour de plusieurs joueurs absents lors de la victoire face à la Tanzanie (3-0). "Attiat-Allah est opérationnel. Boufal était un peu grippé, mais ça s’est bien passé depuis. Nous récupérons presque tout le monde", a affirmé M. Regragui, qui n'a pas caché son scepticisme quand à un retour à court terme de Hakim Mazraoui dont il n'est pas sûr qu'il participera à la compétition. 

"Nous avons confiance en notre staff médical. C’est eux qui ont facilité le retour de Saïss et de Ziyech. Pour le match de demain, le plus important c’est la qualification", a-t-il assuré. Une bonne nouvelle, sachant que la RDC "a un très bon coach, qui est d’ailleurs passé par le Maroc".

Une éphémère apparition sur le banc du Wydad de Casablanca (janvier-février 2020), un peu plus de deux ans après la double confrontation entre les deux nations pour le compte des barrages de la Coupe du monde 2022, dont les Lions de l'Atlas sont sortis vainqueurs.

"La RDC et le Maroc sont différents d’il y a deux ou trois ans", nuance Walid Regragui, tout en rappelant que "les deux équipes chercheront la victoire. Nous allons entrer pour gagner et montrer un bon visage". Pour ce faire, les Lions de l’Atlas devront gérer à la fois l’adversaire et des conditions climatiques difficiles. 

"Dans cette compétition, nous sommes confrontés à nos adversaires mais aussi au climat", a-t-il précisé. "Le rythme est parfois élevé et des fois, il y a des arrêts. Nous avons donc peur des défauts de concentration. Nous allons gérer le match comme nous le faisons depuis le début. Le banc nous aidera tout au long de la compétition".

Côté mental, le sélectionneur national a tenté de calmer le jeu après la dernière polémique née des déclarations de Azzedine Ounahi sur le style de jeu des Egyptiens et qui a trouvé un prolongement sur les réseaux sociaux après la célébration du Marseillais. Suite à son but contre la Tanzanie, Azzedine Ounahi a mimé un bébé qui pleure.

Pour le sélectionneur national, cette célébration n’a rien à voir avec les Egyptiens. "On ne voulait pas que cette polémique perturbe Azzedine en ce début de compétition. Il est bien éduqué, professionnel et concentré sur la compétition", a-t-il tenu à rappeler. 

"Ounahi est un joueur de talent, une de nos forces", reprend-il. “C’est un joueur que nous devons aider et encourager pour atteindre le très haut niveau. Il est sujet à la critique, mais ça doit le faire grandir. Il est intelligent et technique. Mais il y a aussi d’autres joueurs. L’essentiel pour moi, c’est que nous ayons des joueurs de qualité", a conclu M. Regragui.