"Je considère que cette date donne plus de temps qu'il n'en faut au candidat proposé par le roi Felipe VI pour mener les négociations appropriées avec les représentants des différents partis politiques", a déclaré Francina Armengol.

Le roi Felipe VI d'Espagne a proposé, mardi, le président du PP, Alberto Nunez Feijoo, comme candidat à la présidence du gouvernement.

Cette décision a été prise après deux jours de consultation du Souverain espagnol avec les leaders de sept partis politiques représentés au Congrès des députés.

Selon l'article 99 de la Constitution espagnole, après les élections générales, le roi "après consultation des représentants désignés par les groupes politiques ayant une représentation parlementaire, et par l'intermédiaire du président du Congrès, propose un candidat à la présidence du gouvernement".

Le PP est arrivé en tête des élections générales anticipées du 23 juillet en Espagne avec 32,91% des voix et 137 sièges au Congrès des députés, suivi du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), qui a récolté 31,77% des suffrages et 121 sièges.

Les deux principales formations politiques en Espagne sont suivies du parti d'extrême droite Vox, avec 12,40% des voix et 33 sièges, et du parti d’extrême gauche Sumar, avec 12,29% des voix et 31 sièges.

Le parti de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) a récolté 1,93% des voix et 7 sièges, et la formation Ensemble pour la Catalogne a obtenu 1,64% des suffrages et 7 sièges. EH Bildu s’est adjugé 6 sièges, tandis que le Parti nationaliste basque (PNV) a remporté 5 sièges.

Les partis Bloc nationaliste de Galice (BNG), Coalition Canarienne (CC) et l’Union du peuple Navarre (UPN) ont obtenu un siège chacun.