Patrick Bergier : “Le moineau doré du sud du Maroc, une découverte scientifique fascinante”

AU PAYS DES OISEAUX. Le moineau doré est une espèce qui a été découverte au Maroc il y a seulement quelques années. Pour la communauté d’ornithologues, il s'agit d'une trouvaille phénoménale. Cet oiseau, aujourd’hui emblématique de l’avifaune du Sud, attire de nombreux touristes ornithologiques, fascinés par la richesse naturelle du Sahara atlantique marocain. D'autres espèces complètent le "catalogue" de la faune ailée de cette région. Patrick Bergier, ornithologue, nous en explique les spécificités.

Patrick Bergier-Ornithologue

Patrick Bergier : “Le moineau doré du sud du Maroc, une découverte scientifique fascinante”

Le 3 juillet 2023 à 10h34

Modifié 3 juillet 2023 à 10h34

AU PAYS DES OISEAUX. Le moineau doré est une espèce qui a été découverte au Maroc il y a seulement quelques années. Pour la communauté d’ornithologues, il s'agit d'une trouvaille phénoménale. Cet oiseau, aujourd’hui emblématique de l’avifaune du Sud, attire de nombreux touristes ornithologiques, fascinés par la richesse naturelle du Sahara atlantique marocain. D'autres espèces complètent le "catalogue" de la faune ailée de cette région. Patrick Bergier, ornithologue, nous en explique les spécificités.

L’ornithologie, l’étude des oiseaux, est avant tout une passion. Ceux qui s’y adonnent préférant lever la tête vers le ciel, nous apprennent l’art de nous émerveiller pour ce qui ne va jamais être possédé. Ils sont un rappel que là-haut, le rapport à la nature change et, par ricochet, celui à nous-mêmes.

Le ciel a toujours du nouveau, comme nous l’explique Partick Bergier au cours de notre entretien. Ce spécialiste de l’avifaune locale décortique pour Médias24 les évolutions de la richesse ornithologique du pays. Les changements fascinants des modes de vie des oiseaux du Sahara atlantique marocain sont devenus un sujet d’études scientifiques pour la communauté d’ornithologues marocains et étrangers. La capacité d’adaptation de l’avifaune aux changements climatiques et à l’expansion des activités humaines est une leçon de vie, voire de survie.

Le moineau doré: la première observation marocaine date de 2009 seulement (Photo A. Qninba)

Médias24 : Vous avez coécrit deux récents ouvrages de référence sur l’ornithologie au Maroc : Oiseaux du Sahara Atlantique Marocain en 2017 et Oiseaux du Maroc en 2022, et plus de 150 publications scientifiques liées à des missions sur le terrain au cours des dernières décennies. À partir de quel moment l’avifaune du Royaume est-elle devenue à la fois un sujet d’étude et une passion ?

Patrick Bergier : Depuis tout jeune, je me suis intéressé aux oiseaux. Mon père me faisait beaucoup sortir dans la nature. Et depuis toujours, j’ai été fasciné par ces petits êtres qui ont deux ailes et qui nous ravissent. J’ai poursuivi cette recherche des oiseaux lorsque je travaillais au Maroc. J’ai commencé ma carrière professionnelle à la fin des années 1970 en tant que jeune ingénieur à Rabat.

Pendant les trois années que j’y ai passées, je suis tombé amoureux de ce pays. Et depuis, j’y retourne assez régulièrement, plus particulièrement depuis que je suis en retraite en France. Cela me permet de continuer à travailler sur l’une de mes passions qu'est l’ornithologie, l’étude des oiseaux, sur lesquels nous menons des recherches avec des collègues et amis marocains.

Couverture du livre Oiseaux du Maroc.

 

Couverture du livre Oiseaux du Sahara Atlantique Marocain.

- Justement, parlez-nous de la dernière mission que vous avez menée sur les oiseaux dans le Haut Atlas?

- La dernière mission était effectivement dédiée aux oiseaux du Haut Atlas central. Une région qui est plutôt bien connue sur le plan touristique : tout le monde connaît Imilchil, bien sûr, mais nous avions encore des lacunes au niveau des oiseaux.

Cette mission d’une semaine a fait ressortir quelques éléments fondamentaux auxquels on ne pensait pas forcément auparavant, concernant par exemple l’intérêt des petites vallées cultivées, en céréales en particulier, pour les oiseaux. Là s’y reproduisent des espèces intéressantes que l’on trouve normalement à basse ou moyenne altitude en Europe, confirmant le fait que plus on se dirige vers les basses latitudes, plus les espèces s’élèvent en altitude pour trouver des milieux qui leur correspondent.

Parmi les espèces ‘communes’ de la région, nous avons par exemple vu les chardonnerets, les serins cinis et les merles noirs, mais aussi les cailles des blés et les bruants proyers qui montent jusqu’à 2.200 mètres d’altitude, au moins. Nous avons également détecté la reproduction du pipit rousseline et de l’alouette des champs, qui est une petite alouette qu’on trouve assez facilement en Europe ; à ces altitudes-là, c’est intéressant.

L’alouette des champs niche à haute altitude, jusqu’à 2.200 mètres, dans le Haut Atlas Central. (Photo H. Bousadik)

 

L’alouette de Dunn, petit oiseau de couleur sable, n’a été découverte qu’au début des années 2000 au Maroc. (Photo A. Qninba)

 

- Quels sont les autres domaines de collaboration que vous tissez avec les ornithologues marocains ?

- Ce sont d’abord des collaborations amicales. Je pense notamment au professeur Abdeljebbar Qninba, de l’Institut scientifique de Rabat, et à Mme Halima Bousadik, une excellente photographe de Marrakech qui a créé l’Association marocaine des photographes animaliers. Au-delà du travail, ils sont devenus de véritables amis avec qui je collabore régulièrement. Et ils font un travail absolument remarquable, non seulement pour l’étude de l’avifaune marocaine mais également pour leur préservation et la sensibilisation du grand public.

Dans ce cadre-là, nous venons de créer une organisation informelle dédiée à l’étude des oiseaux du Maroc, appelée LEAM pour Laboratoire d’étude de l’avifaune marocaine, que nous sommes en train de mettre en place. Nous sommes bien sûr en contact avec plusieurs scientifiques marocains et étrangers, dont le champ d’expertise est l’étude des oiseaux et de la nature en général.

- Quelles sont les particularités de l’avifaune marocaine qui vous ont incité à vous y intéresser ?

- La plus grande particularité du Maroc est le fait qu’il soit situé au croisement de deux grandes régions biogéographiques mondiales : d’une part, l’Eurasie au nord du Maroc et, de l’autre, l’Afrique subsaharienne au sud du pays. Le Maroc est donc un pays charnière entre ces deux grandes régions, ce qui veut dire qu’on retrouve ici des influences venant à la fois du nord et du sud. Il faut ajouter à cela le fait que le Maroc est un pays extrêmement diversifié au niveau de son territoire - plus de 3.500 kilomètres de côtes aussi bien méditerranéennes qu'atlantiques, de riches plaines agricoles, du désert et des montagnes dont le Jbel Toubkal, le plus haut sommet, culmine à 4.167 mètres. Le Maroc est, donc, une zone extrêmement riche en oiseaux.

- Comment cette diversité géographique impacte-t-elle directement la richesse ornithologique ?

- Les oiseaux du Maroc sont principalement d’origine eurasienne, identiques à ceux qu’on connaît bien en Europe. D’un point de vue ornithologique, le Maroc est foncièrement un pays ‘européen’ si l’on peut s’exprimer de la sorte. Il subit aussi quelques influences du sud. Cela veut dire qu’on retrouve au Maroc quelques espèces qui sont d’origine africaine et non pas européenne.

Cela dit, la proportion d’espèces d’origine européenne est beaucoup plus importante que la proportion d’espèces d’origine africaine. Et c’est cela qui est très intéressant. En revanche, plus on descend vers le sud en se dirigeant vers le désert, et en particulier dans le Sahara atlantique marocain, plus on va trouver des influences africaines, des oiseaux qui vont ‘monter’ d’Afrique subsaharienne pour se retrouver dans le sud du Sahara atlantique.

- Pourriez-vous délimiter cette zone plus précisément ?

- Nous avons défini écologiquement le Sahara atlantique marocain comme une immense région commençant à partir du sud de l’Anti-Atlas (à Guelmim) et allant jusqu’à la frontière mauritanienne (à Lagouira). On a beaucoup travaillé sur ce territoire-là, qui était très peu connu d’un point de vue ornithologique et de sa faune en général. Nous en avons fait un livre qui est paru en 2017, Oiseaux du Sahara Atlantique Marocain, comme vous l’avez déjà mentionné au début de notre entretien.

Dans le Sahara atlantique marocain, on a recensé 366 espèces d’oiseaux d’origine sauvage

- Où est-ce que ces oiseaux habitent exactement dans ce territoire ?

- Vous avez absolument raison de poser cette question. C’est extrêmement intéressant de regarder ça de près. Je vais donc brosser la situation de très haut, puis en faire un zoom. Dans le Sahara atlantique marocain (de la région de Guelmim jusqu’à Lagouira), on a recensé 366 espèces d’oiseaux d’origine sauvage. C’est beaucoup. Pas moins de 68 espèces y nichent régulièrement. Et c’est beaucoup aussi. Le nombre d’oiseaux nicheurs est maximal dans les zones de contact entre l’Anti-Atlas et les zones désertiques, ainsi que dans des zones particulières, telles que le parc national de Khenifiss auquel vous avez déjà consacré un article dans votre journal. (Lire aussi notre article, https://medias24.com/2022/07/22/reportage-parc-national-de-khenifiss-ou-la-vie-en-rose/) ; dans ce parc, il y a de nombreux milieux différents qui abritent une grande variété d’espèces. Mais plus on s’oriente vers le pur désert, c’est-à-dire vers le sud et vers l’intérieur des terres, et moins il y a d’espèces d’oiseaux.

Pour illustrer mon propos, je vous donne deux chiffres. Dans la région de Guelmim, on trouve une soixantaine d’espèces nicheuses, mais dans la région d’Aousserd, une vingtaine seulement ! À l’intérieur du Sahara atlantique, dans cette région d’Aousserd par exemple, les oiseaux habitent principalement dans les oueds à sec, là où subsistent des arbres et un petit peu de végétation car c’est là où ils peuvent trouver de la nourriture. Les milieux proches de la côte atlantique fournissent quant à eux plus de possibilités de nourriture.

Ce qui est aussi intéressant, c’est que cette avifaune est très dynamique ; nous avons par exemple pu mettre en évidence des phénomènes d’apparition et de disparition d’espèces, notamment en lien avec le réchauffement climatique et l’expansion des activités humaines. L’Homme a par exemple créé des villes qui génèrent des milieux favorables à plusieurs espèces. À Dakhla, on voit aujourd’hui très communément des tourterelles (la tourterelle turque et la tourterelle maillée) et des moineaux qui n’existaient pas il y a quelques dizaines d’années. Quant au réchauffement climatique et à ses effets induits, il a généré la disparition de quelques espèces ‘européennes’ mais a permis l’installation d’autres, d’origine africaine, qui ont  trouvé des milieux qui leur conviennent.

Le flamant rose est l’un des oiseaux les plus marquants du Sahara atlantique ; on le rencontre tout le long de la côte, souvent en larges bandes. (Photo H. Bousadik)

 

- Et quelles sont, donc, les principales espèces qui ont disparu du Sahara atlantique?

- Dans le nord du Sahara atlantique où nous avons mené une grande étude relative à l’évolution de l’avifaune de la région de Guelmim depuis les années 1940, les grands oiseaux ont disparu.

>> Lire aussi l’article scientifique : Évolution de l’avifaune d’une zone de contact entre Maroc saharien et non saharien en 60 ans

Je pense par exemple à un immense vautour qui habite encore dans le Haut Atlas, le gypaète barbu. C’est aussi le cas du vautour fauve et du vautour percnoptère. Et ces espèces ont disparu non pas du fait du réchauffement climatique, mais en raison de l’intervention humaine. Ils ont tout simplement été chassés. Plusieurs autres petits oiseaux ont aussi disparu, comme la huppe, le guêpier d’Europe ou plusieurs fauvettes.

La huppe se reproduisait près de Guelmim dans les années 1940-1950 mais elle n'est plus réapparue depuis. (Photo H. Bousadik)

 

- Y a-t-il des espèces d’oiseaux endémiques du Sahara atlantique ou du moins emblématiques ?

- Il n’y a pas d’espèces d’oiseaux endémiques du Sahara atlantique. En revanche, des espèces emblématiques, oui, il y en a. Vous avez parlé dans un de vos articles du flamant rose. C’est effectivement une espèce emblématique du Sahara atlantique. Il est très beau et facile à repérer. Je pense également à différents oiseaux d’eau qui hivernent régulièrement en grand nombre sur la péninsule de Dakhla, notamment la sterne caspienne originaire du nord et de l’est de l’Europe et de la sterne d’Afrique, dont les plus proches colonies sont situées en Mauritanie.

La sterne caspienne est un bel oiseau de mer reconnaissable à son fort bec orangé. Elle hiverne en nombre sur la péninsule de Dakhla. (Photo A. Qninba)

 

La sterne d’Afrique est une proche cousine de la sterne caspienne, hivernant également sur la péninsule de Dakhla. (Photo A. Qninba)

 

Le Sahara atlantique marocain est riche en oiseaux qu’on ne peut pas voir facilement ailleurs 

- Vu la richesse ornithologique du Sahara atlantique, est-ce qu’on peut parler dès lors de tourisme ornithologique ?

- Dakhla, et plus globalement le Sahara atlantique, ont été largement ouverts au tourisme depuis le début des années 2000. On peut maintenant circuler tranquillement sur les routes, et il y a de plus en plus de touristes européens qui viennent voir les oiseaux dans ces coins-là. Comme je l’ai dit précédemment, ce sont des zones riches en oiseaux qu’on ne peut pas voir facilement ailleurs. Et là on les trouve ! Cela a attiré bon nombre d’amoureux de la nature et des oiseaux. Et cela génère, quand même, des revenus non négligeables.

Ce tourisme ornithologique est concentré sur la période de décembre-avril, parce qu’après, il fait très chaud. Dakhla est le point de chute principal de ces visiteurs puisque l’aéroport de cette ville est maintenant facile d’accès. Il y a régulièrement des vols à partir de l’Europe vers Dakhla.

Il n’y a toutefois pas pour l’instant de tourisme ornithologique organisé. J’entends par là qu’il n’y a pas de tour-opérateurs européens qui ramènent des foules de touristes dans cette région-là. Mais il y a en revanche des petits groupes d’amis qui vont régulièrement à Dakhla et à l’intérieur des terres pour y passer quelques jours.

À ce propos, une association fait un travail absolument remarquable : l’Association Nature Initiative (ANI) de Dakhla. Elle s’occupe du volet culturel de la région, ainsi que des aspects en lien avec la nature. Et ils ont de très bons guides locaux qui accompagnent les touristes qui veulent découvrir ces régions. C’est une belle initiative pour développer le business touristique dans le Sud.

- Quelles sont les espèces d’oiseaux que les touristes ornithologistes viennent observer de manière spécifique ?

- Ces touristes viennent observer principalement les espèces de l’intérieur des terres dans la région d’Aousserd. Je citerai deux espèces qu’on ne trouve que dans ce qu’on appelle le Paléarctique, cette grande région du monde dont le Maroc forme la portion Sud. Ces deux espèces sont le moineau doré, un moineau proche de ceux qu’on connaît bien dans nos villes mais dont le mâle, au lieu d’être brun-gris, se pare d’une magnifique couleur jaune, et l’engoulevent doré, un oiseau qui vit principalement la nuit et qui se repose le jour ; c’est un oiseau qui vit dans les savanes africaines. Nous avons découvert ces deux espèces au Maroc il y a seulement quelques petites années. Pour notre communauté d’ornithologues, ces découvertes sont absolument fantastiques ! Ces deux oiseaux sont emblématiques de l’avifaune du sud du Maroc et attirent beaucoup de touristes ornithologistes.

Le tourisme ornithologique est concentré sur la période de décembre-avril dans la zone du Sahara atlantique marocain

 

- En tant que passionné de l’ornithologie, quel est l’oiseau qui vous fascine le plus dans le Sahara atlantique ? Et pourquoi ?

- Ah, bonne question (rires) ! Je vais vous en citer plus d’un. Je vous parlerai de trois espèces qui me tiennent particulièrement à cœur. Il y a d’abord le grand-duc ascalaphe, qui est un gros hibou qui chasse la nuit et qu’on trouve très communément dans tout le Sahara atlantique. Pourquoi cet oiseau me passionne-t-il ? C’est parce que c’est l’équivalent d’un hibou que nous avons en Europe et qui n’existe pas au Maroc, le hibou grand-duc, et c’est donc son petit cousin, dirais-je. Nous l’avons beaucoup étudié ces dernières années.

Il y a aussi deux autres oiseaux dont je suis tombé amoureux. Ce sont de petites alouettes qui peuvent paraître insignifiantes pour le commun des mortels, mais qui ont une signification écologique très forte. La première s’appelle l’alouette de Dunn, un petit oiseau marron, qu’on a trouvé au début des années 2000 dans le Sahara atlantique et sur laquelle on travaille beaucoup pour essayer de déterminer précisément la répartition. Et il y a une deuxième alouette, la moinelette à front blanc. Un nom un petit peu barbare. Cette espèce a la particularité d’être extrêmement commune certaines années, et extrêmement rare, voire absente, d’autres.

Le grand-duc ascalaphe, petit cousin du grand-duc d’Europe, est largement répandu dans le Sahara atlantique marocain. Il se nourrit surtout de petits mammifères. (Photo F. Chevalier)

- Comment expliquez-vous cette présence sporadique de la moinelette à front blanc ?

- C’est le phénomène de nomadisme dans le Sahara. On connaît bien sûr tous les nomades humains, qui vont d’une zone de pâturage à une autre. Cela existe aussi chez les oiseaux. Et certaines espèces d’oiseaux bougent à l’intérieur du Sahara atlantique, en débordant bien entendu sur les pays voisins - dans les airs, il n’y a pas de frontières -, en fonction des zones où ils trouvent de la nourriture. Et c’est un phénomène imprévisible puisqu’il est lié aux précipitations ; il est absolument fantastique à étudier.

La moinelette à front blanc est une petite alouette soumise à de forts mouvements de nomadismes dans la région d’Aousserd. (Photo A. Qninba)

- Y a-t-il d’autres particularités écologiques de ces deux alouettes ?

- En plus du nomadisme, nous avons mis en évidence il y a peu de temps un deuxième phénomène écologique. Il s’agit de la reproduction automnale de certains oiseaux au Sahara atlantique. Au Maroc, globalement, les oiseaux nichent au printemps, comme en Europe. Sauf qu’on vient de prouver que dans le sud du Sahara atlantique, dans la région d’Aousserd par exemple, une vingtaine d’espèces peuvent nicher en automne. Ce qui était totalement inconnu. Ils nichent en automne quand il pleut en été. Il faut savoir que, parfois, il y a de grosses pluies en été dans ces régions-là. Résultat : la végétation pousse, la nourriture en graines et en insectes abonde, et les oiseaux nichent. On observe donc la reproduction d’automne de certaines espèces, en particulier des alouettes. En termes d’écologie, c’est complètement différent de ce qu’on connaissait jusqu’alors. C’est une très belle découverte scientifique !

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