À quelques heures de Aïd al-Adha, Sadiki dresse un bilan des préparatifs
Le ministre de l'Agriculture se veut encore une fois rassurant sur l'offre en cheptel destiné à l'abattage. En réponse à des questions orales à la Chambre des Conseillers, lors de la séance du mardi 27 juin, Mohammed Sadiki a dressé le bilan des préparatifs alors que quelques heures seulement nous séparent de la célébration de la fête du Sacrifice.
À quelques heures de Aïd al-Adha, Sadiki dresse un bilan des préparatifs
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Basma Khirchi
Le 28 juin 2023 à 13h22
Modifié 28 juin 2023 à 15h16Le ministre de l'Agriculture se veut encore une fois rassurant sur l'offre en cheptel destiné à l'abattage. En réponse à des questions orales à la Chambre des Conseillers, lors de la séance du mardi 27 juin, Mohammed Sadiki a dressé le bilan des préparatifs alors que quelques heures seulement nous séparent de la célébration de la fête du Sacrifice.
"Nous avons enregistré 214.000 unités et domaines dédiés à la préparation du cheptel. En somme, 6,9 millions de têtes ont été numérotées. Estimée à 7,8 millions de têtes, dont 6,3 millions de têtes d'ovins et 1,5 million de têtes de caprins, l'offre dépasse largement la demande qui, elle, se situe autour de 5,6 millions de têtes", a indiqué Mohammed Sadiki lors de la séance des questions orales à la Chambre des Conseillers, du mardi 27 juin.
"L'état de santé du cheptel est bon"
"L'état de santé du cheptel national est bon. L'Office national de la sécurité sanitaire et alimentaire (ONSSA) poursuit les opérations de communication et de sensibilisation auprès des éleveurs de bétail, sur les bonnes pratiques de l'alimentation et de l'engraissement du cheptel", poursuit le ministre.
"Nous avons réalisé plus de 2.500 opérations de contrôle sur le terrain à travers le prélèvement d'échantillons de viande, de fourrage et d'eaux d'abreuvement", précise Sadiki.
"Les opérations de contrôle, réalisées dans le cadre des commissions locales communes, ont permis la saisie de 420 têtes d'ovins et de caprins dans les domaines, la destruction de 260 tonnes de fientes de poules ainsi que la destruction de 100 litres, 900 comprimés et 192 sacs de médicaments vétérinaires non autorisés", souligne-t-il.
"Nous avons par ailleurs établi 14 procès-verbaux que nous avons déférés devant le parquet. Nous avons également retiré l'autorisation sanitaire des unités de production de fourrage dans la région de Casablanca-Settat, pour non-conformité aux conditions de sécurité sanitaire", ajoute le ministre de l'Agriculture.
"Les effets des mesures initiées sont perceptibles"
La vigilance se poursuivra jusqu'à une semaine après l'Aïd, affirme ce dernier.
"L'ONSSA a lancé une campagne de sensibilisation des consommateurs autour des conditions d'achat du cheptel, la préparation du cheptel et la conservation des viandes. Durant Aïd al-Adha et les jours qui suivront, l'ONSSA mobilisera à l'échelle nationale tous les médecins vétérinaires afin d'accompagner les citoyens en cas de besoin", note Sadiki.
En réponse aux retours de certains conseillers sur l'absence d'effets des mesures initiées, en particulier en matière des prix du cheptel destiné à l'abattage, le ministre de l'Agriculture a indiqué : "Les mesures ont au contraire démontré leur efficacité. Il y a trois mois, beaucoup de gens suggéraient l'annulation de la fête du Sacrifice. Aujourd'hui, l'offre est abondante, d'autant que le cheptel est de très bonne qualité."
Et Sadiki d'ajouter : "Nous répliquons à ceux qui avancent que les effets des mesures ne sont pas perceptibles que la sécurité sanitaire des citoyens est notre priorité. Les mesures liées à la sécurité sanitaire sont de grandes mesures qui coûtent à l'Etat des montants colossaux. La situation actuelle n'aurait pas été possible si ce n'était pas pour les subventions décrétées depuis l'année dernière et que nous garantissons depuis. La fraude aux subventions accordées aux importateurs est une rumeur. Il y a une réglementation à ce niveau ; le suivi est assuré par une direction ainsi que par les services douaniers. La procédure est claire. Le coût de la production et l'inflation ne sont pas la particularité d'aujourd'hui. Nous avons pu atteindre tout de même une certaine stabilité."
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