Les propriétaires des domaines agricoles de la région de Huelva se plaignent de la complexité des procédures administratives conjointes entre l’Espagne et le Maroc concernant le recrutement des ouvrières agricoles, pointant le "retard" de l’arrivée des premières ouvrières marocaines dans les champs de récolte des fraises et fruits rouges, lit-on dans une dépêche d’Europa Press.

Félix Sanz, un investisseur agricole dans le domaine de la région de Huelva, a exprimé son mécontentement face aux "pertes financières" subies à cause du retard de l’arrivée des ouvrières du mois de mars dans les champs de fraises.

Il explique que "la situation de sécheresse sans précédent a compliqué les conditions des professionnels. Cela nécessite l’arrivée de tous les contingents au bon moment pour éviter d’enregistrer des pertes financières et agricoles, compte tenu du changement climatique qui a affecté la production agricole internationale".

Et d’ajouter : "Le premier contingent devait arriver vers le 22 mars dernier. Cependant, certains voyages ont été retardés pour des raisons purement administratives. La plus grande problématique à laquelle sont confrontés les domaines agricoles est la température. Les fruits rouges et les fraises doivent donc être récoltés au bon moment."

"Le secteur emploie un nombre important d’ouvrières agricoles dans le monde et contribue à créer des opportunités d’emploi dans les pays de résidence, ce qui en fait un secteur essentiel. Il a résisté malgré les répercussions de la pandémie de Covid-19, qui ont conduit à la fermeture des frontières", a déclaré Félix Sanz.