Casablanca : Nabila Rmili présente une liste de 108 projets au secteur privé (CGEM)
La maire s’est rendue au siège de la CGEM, où elle a présenté ses projets qui font partie du plan d’action de la ville.
Casablanca : Nabila Rmili présente une liste de 108 projets au secteur privé (CGEM)
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Momar Diao
Le 6 avril 2023 à 13h29
Modifié 6 avril 2023 à 14h35La maire s’est rendue au siège de la CGEM, où elle a présenté ses projets qui font partie du plan d’action de la ville.
L’ampleur des chantiers nécessaires à Casablanca est telle que l’implication du secteur privé s’impose aux yeux de la commune. C’est à ce titre que Nabila Rmili, maire de la ville de Casablanca, s’est rendue au siège du patronat le mercredi 5 avril.
La métropole casablancaise, à l’instar de toutes les grandes villes du monde, doit faire face, sous l’effet de la pression démographique, aux besoins d’investissements colossaux dans les domaines de la propreté et de l’environnement, l’hygiène et la santé, la mobilité, l’urbanisme, l’eau, l’électricité et l’assainissement. Sans oublier les investissements dans les infrastructures culturelles de la capitale économique et dans son riche patrimoine qui a besoin d’être valorisé.
Large spectre de secteurs
Contactée par Médias24 pour livrer plus de détails sur la récente rencontre, la maire explique : "La ville de Casablanca est dotée d’un plan d’action ambitieux dans lequel le secteur privé a une partition importante à jouer. Une banque de 108 projets, susceptibles de faire l’objet de PPP [partenariat public-privé, ndlr], a été présentée aux membres de la CGEM."
Ces projets couvrent un large spectre de secteurs liés, entre autres, à la durabilité, la mobilité (transport), l’exploitation d’espaces culturels, sportifs et de divertissement.
Mehdi Tazi, vice-président général de la CGEM, confie : "Nous avons pris connaissance du plan d’action de la ville de Casablanca, nous allons voir dans quelle mesure le privé pourrait contribuer à son déploiement. La maire a également exposé les grands chantiers prioritaires de sa mandature."
Le numéro 2 du patronat marocain assure également qu’il existe plusieurs chantiers dans lesquels le privé peut apporter sa contribution dans le cadre du PPP. "Au niveau de la CGEM, notre rôle sera de déterminer la capacité des entreprises et celle du secteur privé pour, in fine, identifier les sociétés à même de contribuer à la réalisation des chantiers prioritaires de Casablanca, avec un bon niveau de qualité et de compétitivité dans l’intérêt de la ville", explique-t-il.
Pour sa part, Nabila Rmili a confié à Médias24 qu’un comité de suivi, composé de membres de la CGEM et de la Commune, sera chargé de faire avancer ce dossier "crucial" pour le renforcement de l’attractivité de la métropole.
Une collaboration win win
Mehdi Tazi est formel : "Les deux parties ont intérêt à travailler ensemble car le PPP permettra au Conseil communal de déployer promptement les axes prioritaires de son plan d’action. La banque de projets constitue également une réelle opportunité d’affaires et d’investissement pour les entreprises qui soumettront leurs offres par la suite."
"A l’évidence, les entreprises seront très regardantes sur le critère de rentabilité des différents projets, car elles font du business pour gagner de l’argent et non pour en perdre", explique notre interlocuteur.
Par ailleurs, les sujets inhérents à la simplification de l’octroi des autorisations et à la construction d’un Palais des congrès casablancais ont été abordés lors de la rencontre.
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