La veille, vendredi 24 février, des appels de détresse avaient été lancés par des nomades, comme en témoigne ce communiqué de la Coalition civile pour la montagne (fac simile en fin d'article).

En fait, il s'agit de trois familles nomades que les autorités avaient déjà localisées depuis le dimanche précédent. Les tentatives pour les joindre physiquement dimanche 19 et mardi 21 février avaient échoué.

Ce vendredi 24 février, il était toujours impossible aux hélicoptères de s'aventurer dans cette zone. C'est pourquoi une équipe de secours a pris la route à 6 heures du matin, tentant la voie terrestre. Dans ces régions très escarpées et recouvertes d'un épais manteau blanc, cette équipe a mis 8 heures pour atteindre les familles en question, arrivant donc sur place à 16H.

Là, les personnes en question ont demandé des tentes, que les secours avaient pris soin de ramener avec eux. Ils ont indiqué qu'ils s'étaient abrités dans des grottes avec leur bétail et qu'ils souhaitaient avoir des tentes solides pour y dormir. Par contre, ils n'avaient pas besoin de denrées alimentaires puisqu'ils avaient leurs propres provisions.

Tradition oblige, ils ont insisté pour inviter les secouristes à partager un repas, ce qui fut fait.

Ce samedi, le temps étant plus clément, un hélicoptère de la gendarmerie (photo), a pu atterrir pour livrer des couvertures, des denrées alimentaires supplémentaires en cas de besoin ainsi que des... powerbank destinés aux téléphones des trois familles en question.