Des efforts ont été engagés, en coordination avec les opérateurs des secteurs concernés, en vue de maintenir la veille et le suivi pour prévenir et remédier à toute insuffisance d’approvisionnement pouvant être relevée aux niveaux national ou territorial, ont affirmé ces responsables lors de cette réunion, tenue le mardi 8 février au ministère de l’Intérieur. Elle était consacrée à l’examen de la situation d’approvisionnement des marchés et des prix des produits de large consommation, à l’approche du mois de ramadan.

Selon les informations fournies par les responsables des départements et établissements ayant participé à cette réunion (Agriculture, Pêche maritime, Industrie et commerce, Transition énergétique, ONICL et ONP), le marché national devrait être approvisionné de manière suffisante et normale en différents produits de consommation, en particulier ceux qui connaissent une forte demande à l’approche et durant ce mois sacré. Il s’agit notamment des fruits et légumes, des viandes rouges et blanches, des poissons, des produits laitiers, des farines et produits à base de céréales et des légumineuses, des œufs, des dattes, des huiles et matières grasses, du sucre, du thé et café, du concentré de tomates et autres produits agricoles transformés, ainsi que du gaz butane.

Concernant les prix des produits de large consommation qui font l’objet d’un suivi vigilant, selon les mêmes sources, différentes mesures ont été prises par les pouvoirs publics dans le but de préserver le pouvoir d’achat des citoyens et de limiter les augmentations des prix de certains produits ayant connu des hausses relativement importantes au cours des derniers mois.

Cette réunion de coordination sera suivie par d’autres réunions régulières et rapprochées, au cours des prochaines semaines, aux niveaux national et territorial pour assurer le suivi de la situation et veiller au maintien de l’approvisionnement normal des marchés, pour le bon déroulement du mois de ramadan.

Des réunions à Casablanca, Fès et Oujda

Le contrôle et le suivi de l’approvisionnement des marchés en produits alimentaires ont été au centre de réunions, tenues le mardi 8 février aux sièges des wilayas des régions de Casablanca-Settat et Fès-Meknès, ainsi que de la préfecture d’Oujda-Angad.

A Casablanca, le directeur régional de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), Mohammed Zardoune, a souligné que l’ONSSA a mis en place, en coordination avec le ministère de l’Agriculture et d’autres intervenants, plusieurs mesures pour garantir l’approvisionnement des marchés en viande. Il s’agit de faciliter l’accès du bétail destiné à l’abattage ou à l’élevage au territoire national, en provenance de pays liés au Maroc par des conventions à ce propos.

De plus, le secrétaire général de la préfecture de Fès, Abdeslam Freindo, a annoncé l’intensification des campagnes de contrôle des comités mixtes locaux et provinciaux au niveau des différentes communes urbaines de la ville de Fès pour assurer le contrôle des marchés et des circuits de distribution, lutter contre la spéculation et le monopole des marchandises, et préserver le pouvoir d’achat des consommateurs.

A Oujda, le gouverneur Mouad El Jamai a souligné l’importance d’intervenir en urgence pour lutter contre des pratiques commerciales, notamment la spéculation et le monopole, et les rumeurs faisant état d’un manque d’approvisionnement des marchés. "Bien que l’offre dépasse largement la demande, nous constatons une hausse inexplicable des prix de certains produits."

Selon lui, l’importance doit être accordée à un ciblage bien défini afin de mettre fin aux agissements des intermédiaires qui menacent la stabilité des prix, notamment à l’approche du mois sacré de ramadan.

Enfin, le secrétaire général de la préfecture d’Oujda-Angad, qui a passé en revue la situation de l’approvisionnement des marchés de la ville, a indiqué que tous les agents d’autorité avaient été mobilisés. Un plan d’action a été mis en place pour visiter les marchés et contrôler les prix, surtout l’affichage des prix, voire la saisie de tout produit périmé, en collaboration avec les services de l’ONSSA.

(Avec MAP)