Le groupe Kabbadj face aux assauts judiciaires de Bank of Africa
Le groupe détenteur de l'Université privée de Marrakech fait face à plusieurs actions en paiement visant différentes filiales. Plusieurs actions simultanées, mais un même requérant : Bank of Africa.
Le groupe Kabbadj face aux assauts judiciaires de Bank of Africa
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Abdelali El Hourri
Le 12 janvier 2023 à 18h31
Modifié 12 janvier 2023 à 19h38Le groupe détenteur de l'Université privée de Marrakech fait face à plusieurs actions en paiement visant différentes filiales. Plusieurs actions simultanées, mais un même requérant : Bank of Africa.
Très actif dans le secteur de l’enseignement privé, le groupe Kabbadj (Université privée de Marrakech, Université internationale de Casablanca, etc.) subit des assauts simultanés au tribunal de commerce de Casablanca.
Sur Mahakim.ma, Médias24 a repéré au moins cinq actions en paiement visant plusieurs entités gravitant autour de la société fondée par Mohamed Kabbadj. On cite MK Holding, Campus universitaire privé de Marrakech, H.M.K.R Vatel, UPM Foncière ou encore UPM Executive privé.
A l’origine de ces actions, un seul créancier et c’est un établissement bancaire : Bank of Africa.
Toujours selon la même source, les requêtes ont été déposées entre septembre et octobre 2022. Pour l’heure, aucune n’a débouché sur un jugement.
Chaque action fait l’objet d’un dossier distinct, même s’il s’agit d’un seul requérant et d’un seul groupe. Ce sont des personnes morales indépendantes mais qui ont comme point commun la présence, dans leurs capitaux, de l’homme d’affaires marrakchi Mohamed Kabbadj.
Nous n’avons pas encore consulté les éléments du dossier pour déterminer la somme demandée et les motifs exacts de ces actions judiciaires. Selon une source bancaire proche de l’affaire, les dossiers concernent des crédits impayés dont le montant total dépasse les 70 millions de dirhams.
La même source affirme que le gros de la créance est demandé à MK Holding. Cette entité est connue par la personne de son fondateur M. Kabbadj, mais aussi par la présence du fonds d’investissement londonien Helios (46% du capital) dans le tour de table.
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