L'équipe nationale s'est qualifiée en demi-finale, le samedi 10 décembre, après avoir battu le Portugal (1-0) grâce au but de Youssef En-Nesyri.

"Premiers de la classe. Les Marocains sont entrés dans l’histoire hier en devenant la première sélection africaine à atteindre les demi-finales. Après avoir sorti l’Espagne puis le Portugal, ils rêvent d’un nouvel exploit, mercredi, face à la France", lit-on à la une du journal quotidien sportif français L'Équipe, datée du dimanche 11 décembre.

En écœurant le Portugal, le Maroc est devenu la première nation africaine à atteindre les demi-finales de Coupe du monde. Il s'agit là d'un événement "historique", écrit L'Équipe.

"Mais où s’arrêtera-t-il, l’outsider marocain ? Un round au Qatar, puis deux, trois, quatre, cinq et le voilà qui s’avance désormais face à la France pour le sixième. La garde haute et stable, prête à parer les coups de son colossal adversaire, le champion du monde en titre, l’Apollo Creed de 2018."

"En-Nesyri, le Giroud du Maroc"

"Il suffit parfois d’une seule seconde pour effacer des mois de doutes et, d’un coup de tête, envoyer valser tout le reste, les critiques, les sifflets, et même les larmes des soirs de malchance. Youssouf En-Nesyri a fait basculer l’histoire de sa carrière en même temps que celle de tout le football marocain, hier soir, et pour qu’elle soit encore plus belle, il fallait sans doute que ce soit lui, l’attaquant qui ne fait jamais l’unanimité, le gros travailleur mais parfois maladroit, l’enfant formé au pays mais décrié par les siens, qui devienne le héros national", écrit encore L'Équipe.

"Les Lions de l’Atlas se sont appuyés sur leur impressionnante solidité défensive, avec un bloc ultradense, suppléé dès que nécessaire par les gants du gardien Yassine Bounou, homme du match contre les Portugais après avoir déjà reçu cette distinction dans la foulée d’un autre match impressionnant contre l’Espagne en huitième de finale. Le Maroc n’a pris qu’un but dans cette compétition, et encore, inscrit contre son camp face au Canada (2-1) en phase de poules", souligne pour sa part Le Parisien.

"Le football arabe en extase"

"Le Maroc, extase du football arabe", titre le média espagnol El Mundo. Dans le clan portugais, la défaite a un goût amer, poursuit le média espagnol.

"Le Maroc s'affirme comme l'un des favoris. L'équipe du Maroc a déjà entraîné le départ de Roberto Martinez (sélectionneur de la Belgique) et de Luis Enrique (sélectionneur de l'Espagne). Peut-être qu'elle sera aussi à l'origine du départ du sélectionneur du Portugal, Fernando Santos", ajoute la même source.

"Le Maroc, bête noire africaine du Portugal" 

Pour le média sportif portugais A Abola, le Maroc est la bête noire africaine du Portugal.

"La défaite du Maroc contre le Portugal est non seulement la deuxième défaite subie par l'équipe portugaise contre cet adversaire dans les phases finales de la Coupe du monde, mais aussi la deuxième sur sept rencontres avec des équipes africaines."

"Cela signifie que le Maroc est la seule équipe africaine à avoir battu le Portugal en Coupe du monde. La première victoire du Maroc contre le Portugal date des années 1986 lorsque l'équipe marocaine avait battu l'équipe nationale (3-1), lors du dernier match de la phase de poules."

Cité par A Abola, le footballeur international portugais Rúben Dias a assuré que les joueurs portugais ont fait de leur mieux pour essayer d'éviter la défaite contre le Maroc et l'élimination de la Coupe du monde.

"Nous avons tout essayé et nous n'avons pas obtenu le but", a souligné le défenseur central de Manchester City. "Avant tout, il est important en ce moment, malgré la digestion difficile, d'accumuler plus d'expérience. Nous avons une très jeune génération de joueurs performants et nous devons avoir cette foi que rien n'est perdu."

"Le Portugal est éliminé de la Coupe du monde au Qatar ! Une défaite, par 1-0, qui acte le passage historique du Maroc en demi-finale. Le but de Youssef En-Nesyri, en première mi-temps, a fait la différence. Le Portugal a dominé, surtout en deuxième mi-temps. Il s'est créé quelques belles occasions, mais n'a pas réussi à battre Bono", écrit pour sa part le quotidien sportif portugais O Jogo.