Achraf Hakimi est un joueur international. Il a joué dans les rangs du Real Madrid, de Dortmund, de l’Inter et est actuellement titulaire au PSG. Pourtant, l’émotion de jouer une Coupe du monde est totalement différente.

"C’est quelque chose d’unique de jouer pour son pays. Et surtout maintenant que nous écrivons l’histoire. C’est incroyable de voir comment les gens le vivent ; ça nous transmet beaucoup et nous donne la force de continuer et de faire de grandes choses. Ce sont des moments que vous n’oublierez jamais, d’autant plus lorsque vous marquez l’histoire", confie-t-il au journal Marca.

"Cette Coupe du monde est différente parce qu’il y a eu quatre années d’apprentissage (...) Je suis venu avec une mentalité différente, beaucoup plus mature ; avec une autre responsabilité aussi", poursuit-il. L’équipe actuelle est "une jeune génération qui a faim, qui veut changer les choses. Nous voulons entrer dans l'histoire".

Commentant le match contre l’Espagne en 2018, Hakimi explique que malgré l’élimination, "nous voulions donner de la joie à toutes les personnes qui ont été là, en soutien, après leur effort. (...) Nous voulions ajouter quelques points et nous y sommes parvenus avec l’Espagne. Voyons ce qui se passe lors de ce match-là", lance-t-il.

Concernant la différence de son rôle entre le PSG et le Maroc, Hakimi explique qu’avec le Maroc, il a "plus d’importance dans le jeu ; je touche plus le ballon, ils me donnent de l’importance".

"A Paris, c’est très différent : parfois tu cours et tu ne reçois pas le ballon. Ici, ils essaient de me trouver, ils savent à quel point je peux être important offensivement et défensivement. Ils me donnent beaucoup de confiance et j’essaie de le leur rendre", poursuit le joueur du PSG.

Le match avec l’Espagne, attendu ce mardi à 16 h, est naturellement présent dans les questions. Sur ce sujet, les réponses de Achraf Hakimi laissent transparaître la confiance du groupe en ses chances. "L’entraîneur nous a appris à avoir une mentalité de gagnant : peu importe qui vient, nous devons jouer notre jeu (...) Nous avons égalé la Croatie et battu la Belgique et le Canada, qui sont de grandes équipes, alors pourquoi pas celle qui vient ! L’Espagne sait que l’on est passés premiers et qu’ils doivent avoir peur de nous."

Sur la présence de ses proches, Hakimi révèle que "huit ou dix membres" de sa famille sont présents. "Ma mère, mon frère, ma sœur, mes enfants, ma femme... Les autres n’ont pas pu venir."