Lors de la 14e session de la Conférence des parties (COP14), qui s’est tenue du 5 au 13 novembre à Wuhan (Chine) et à Genève (Suisse), Abderrahim Houmy, directeur général de l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), a précisé que la désignation du Maroc au Comité permanent Ramsar consacrait les efforts réalisés par le Royaume depuis la ratification de la Convention Ramsar en 1980.

“Le Royaume s’est engagé dans la voie de l’élaboration d’outils nécessaires à la mise en œuvre d’une politique de conservation et de développement durable de ses ressources naturelles”, a-t-il ajouté.

Le but de cette politique est de concilier les exigences du développement économique et humain, tout en protégeant la biodiversité et les équilibres écologiques des espaces naturels. La Stratégie “Forêts du Maroc 2020-2030” en est la pierre angulaire. Concrètement, elle prévoit d’inscrire 10 nouveaux sites Ramsar à l’horizon 2025, en vue de porter le nombre de sites classés à 48 zones humides d’importance internationale réparties sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, Ifrane a reçu le label “ville des zones humides”. La cité devient ainsi la deuxième ville arabe et nord-africaine inscrite sur la liste de Ramsar. “Cette nomination constitue une reconnaissance de l’engagement de la ville pour la sauvegarde de ses zones humides urbaines”, souligne un communiqué de l’ANEF.