Maroc-Banque mondiale : un accord de prêt de 500 M$ pour renforcer le capital humain
Le Maroc et la Banque mondiale ont signé, le lundi 25 juillet à Rabat, un accord de financement de 500 millions de dollars, représentant la première tranche du prêt consacré au "renforcement du capital humain pour un Maroc résilient".
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Le 25 juillet 2022 à 17h17
Modifié 25 juillet 2022 à 17h54Le Maroc et la Banque mondiale ont signé, le lundi 25 juillet à Rabat, un accord de financement de 500 millions de dollars, représentant la première tranche du prêt consacré au "renforcement du capital humain pour un Maroc résilient".
Signé par le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaâ, et le directeur du département Maghreb et Malte à la Banque mondiale, Jesko Hentschel, ce financement vise à améliorer la protection contre les risques sanitaires, les pertes de capital humain dans l'enfance et la pauvreté pendant la vieillesse, ainsi qu'à améliorer la gestion des risques climatiques et la résilience face aux événements catastrophiques.
Le financement proposé s'articule autour de trois piliers :
- Le premier comprend des mesures visant à renforcer les ressources physiques et humaines pour améliorer les services de santé offerts à tous les bénéficiaires, à inscrire jusqu'à 11 millions de travailleurs non salariés et leurs personnes à charge et à intégrer jusqu'à 11 millions de personnes actuellement inscrites au Régime d'assistance médicale dans l'assurance maladie obligatoire.
- Le second pilier comprend des mesures visant à mettre en œuvre le programme des allocations familiales et à élargir la couverture des régimes de retraite. Cette réforme comprend l'adoption de décrets et d'autres textes législatifs pour assurer une gouvernance, une identification et un ciblage appropriés de la réforme de la santé et de la protection sociale.
- Le troisième pilier vise l'amélioration de la résilience aux catastrophes naturelles et aux risques climatiques, notamment par le renforcement du cadre institutionnel et de coordination pour la gestion des risques liés aux catastrophes et au climat, la création de comités de coordination réunissant les principales parties prenantes et l'amélioration des mécanismes de transfert des risques tels que l'assurance agricole.
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