"Des investisseurs russes étaient avec moi au bureau la semaine dernière. Ils sont très désireux d'investir dans ce projet", a déclaré Timipre Sylva aux journalistes de Reuters à Abuja, en précisant qu’ils n’étaient pas les seuls à manifester leur intérêt.

"Il s'agit d'un gazoduc qui va acheminer notre gaz à travers de nombreux pays d'Afrique, et aussi jusqu'au bord du continent africain où nous pouvons également avoir accès au marché européen."

Toutefois, selon le ministre, les parties prenantes du projet n’ont pas encore décidé du partenaire avec lequel elles désirent s’engager sur le long terme. "Ceci, en raison des analyses en cours pour déterminer, entre autres, le montant des fonds qu’il faudra mettre sur la table, dans le cadre de la mise en œuvre du projet. Une condition préalable à la conclusion d’un accord avec de potentiels investisseurs", précise l'agence Ecofin.

Sylva a déclaré que le gouvernement du président Muhammadu Buhari espérait au moins initier le projet avant de quitter ses fonctions en mai 2023.

Le 29 avril, la ministre marocaine de l’Economie et des finances, Nadia Fettah Alaoui, avait annoncé la signature d’un accord avec l’OPEC, en vue de financer la phase 2 des études préliminaires du projet de Gazoduc Nigeria-Maroc. Le premier accord relatif à ce projet avait été signé entre les deux pays en 2016.