"Le gouvernement marocain entreprend, aujourd’hui, un ensemble de mesures ciblées, notamment un soutien au secteur du transport des individus et des marchandises pour soulager la hausse des prix de l’énergie sur la production", a souligné Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) du Fonds monétaire international (FMI).

Son allocution fait suite à une conférence de presse sur les perspectives économiques régionales.

Azour a également relevé les mesures déployées par le Maroc pour élargir la palette de soutien mise en place pendant la pandémie, afin d'alléger l’impact sur certaines catégories sociales. Il s'agit du travail en cours pour la rénovation de la politique sociale et des actions visant à relancer les secteurs économiques les plus touchés par la crise sanitaire, dont l'aérien et l'industrie automobile.

Le directeur du FMI pour la région MENA a tenu à rappeler que l’économie marocaine, très affectée par la pandémie en 2020, avait su se rétablir rapidement en 2021.

"Il s’agit probablement de l’un des pays qui a connu l’une des reprises les plus rapides", a-t-il indiqué, soulignant que cette relance est le résultat de "mesures importantes entreprises par le gouvernement marocain".

En 2022, le Maroc a dû faire face à la sécheresse qui a eu un  impact négatif sur la campagne agricole. Et il a subi, comme le reste du monde, les conséquences de la crise ukrainienne qui a engendré une flambée des prix des matières premières, dont le pétrole, a rappelé le directeur auprès du FMI.

(Avec MAP).