Maroc Telecom : des résultats attendus par le marché
Au premier trimestre 2022, le groupe a affiché un chiffre d’affaires à 8,7 MMDH en très légère baisse 0,6% à taux de change constant par rapport à la même période en 2021.
Les activités marocaines du groupe affichent un ralentissement sur les trois premiers mois de l’année, en retrait de 2,7% à 4,75 MMDH. Cela a notamment été causé par la baisse des activités mobiles du fait d’une compétition plus forte et d’un cadre réglementaire plus tendu.
Contactée suite à la publication des chiffres trimestriels, une source de la place nous confirme qu’aucune surprise n’est à observer. « Honnêtement, il n’y a pas de surprise. Ce qui a été affiché est conforme à ce qui était attendu. Je pense que cela a été intégré par le marché. Une réaction significative du cours à la hausse comme à la baisse n’est pas à prévoir » explique notre interlocuteur.
D’ailleurs, à la clôture de la séance du 21 avril. Une légère hausse de 0,38% à 133,5 dirhams a été observée sur un échange de 87.505 titres, soit un volume de 15 MDH. Rien de particulièrement notable.
In fine, la dynamique observée en 2021 se poursuit. A savoir, dans un premier temps, le ralentissement des activités mobiles au Maroc du fait d’une concurrence plus forte et du cadre réglementaire ayant fait baisser les frais de terminaisons d’appels. Puis, une amélioration des revenus des filiales africaines Moov. Néanmoins, il convient de signaler que ce relais n’est pas vigoureux. « Les filiales africaines jouent leur rôle de relais de croissance, mais cela reste timide. Elles affichent une amélioration des revenus de 1,8% à change constant à 4,28 MMDH. Ce n'est pas quelque chose que l'on peut considérer comme solide. Même s'il y a un potentiel de croissance supérieur à celui du Maroc, il y a un contexte réglementaire compliqué » souligne notre source.
Désormais, avec les données actuelles disponibles, notre source estime que l’opérateur connaîtra une croissance assez contenue au Maroc. « Ce n’est pas une mauvaise chose et ce n’est pas surprenant que le groupe affiche des niveaux de croissance assez faibles. Dans tous les pays développés, les télécoms sont des marchés matures. Cela ne bouge pas de façon significative. Ce qui tire les choses, c’est l’évolution de la data. Mais fondamentalement, il n’y a rien qui justifie une croissance plus importante à venir. C’est simplement que Maroc Télécom évolue dans un marché national mature et déteint des parts de marché également matures » explique notre interlocuteur.
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