Casablanca conserve sa 1ère place financière africaine (indice GFCI)

| Le 24/3/2022 à 9:03
En tête du continent depuis 2016, Casablanca conserve à nouveau son statut de première place financière continentale. Mais la concurrence devient de plus en plus forte avec les autres places africaines comme Le Cap ou Johannesburg qui progressent vite dans le classement. Il est donc nécessaire d’améliorer la compétitivité et l’attractivité du hub financier national en joignant les efforts de toutes les parties prenantes.

Ce 24 mars, ont été publiés les résultats du classement Global Financial Centres Index 30 (GFCI), regroupant 119 places financières internationales. Ce classement existe depuis 2007 et est publié deux fois par an par le Think Tank londonien Z/Yen Group.

Cet indice est un baromètre de l’attractivité et de la compétitivité des places financières mondiales, pris en compte par les investisseurs et émetteurs pour orienter leur choix d’implantation. Généralement, les principaux indicateurs définissant le niveau d’attractivité sont la capacité de l’offre, le degré d’intégration international et le volume d’affaire généré par ladite place.

L’indice GFCI se base sur une multitude de facteurs instrumentaux développés par des tiers renommés comme la Banque Mondiale, l’OCDE, le World Economic Forum ou encore Forbes pour juger de la compétitivité d’une place financière.

Il est à noter que la compétitivité d’une place financière découle de différents indicateurs clés comme l’environnement des affaires (stabilité politico-économique), le capital humain, les infrastructures, la réputation et le développement du secteur financier.

Le Maroc est soumis à une rude concurrence, voilà ce qu’il faut faire pour demeurer n°1

La place casablancaise a rejoint ce classement en 2014 et est devenue leader en Afrique depuis 2016. Le Maroc est toujours à la première place africaine du classement. Casablanca a reculé d’une place dans le classement global par rapport au précédent classement global publié en septembre 2021, passant de 53e à 54e.

Néanmoins, l’écart se resserre avec d’autres places du continent, comme Le Cap ou Johannesburg. Désormais, ces deux places financières se situent juste derrière Casablanca, respectivement à la 55ème et 56ème places du classement global et en seconde et troisième position à l’échelle continentale. Il est à rappeler que les autres places continentales majeures sont très ouvertes sur l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe où se trouvent la majorité des pays anglophones. En septembre 2021, deux nouvelles places africaines, Lagos et Kigali, intégraient le classement.

Il est donc nécessaire que le Maroc mette en place différentes dynamiques pour conserver sa compétitivité et son rôle de leader sur le plan continental. Il est nécessaire de mobiliser les différentes parties prenantes (villes, régions, acteurs financiers…) pour participer à l’amélioration des axes rendant le Hub Financier marocain plus compétitif. Cela passe par un meilleur environnement des affaires, de meilleures infrastructures ou encore une formation du capital humain plus solide. Ce classement, important pour le Maroc, est l'affaire de tous. Ce n'est pas CFC, ni Casablanca qui sont classés, mais le Maroc.

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