A la question soulevant que "le gouvernement soutient pour la première fois que le Sahara est une province autonome du Maroc", Isabel Rodríguez estime que "la première chose à faire est d'évaluer l'ouverture d'une nouvelle étape dans les relations entre l'Espagne et le Maroc comme une excellente nouvelle".

"Nous avons réaffirmé le cadre fondamental des Nations Unies pour résoudre la question du Sahara. L'Espagne peut exprimer, comme elle l'a fait, qu'elle considère l'autonomie comme la base la plus sérieuse et la plus réaliste", poursuit-elle.

"Nous sommes voisins et nous sommes unis par des liens historiques, donc l'ouverture de ce nouveau chapitre garantit la stabilité nécessaire. Nous avons pris des engagements mutuels : parmi eux, l'absence d'actions unilatérales et le maintien d'une communication fluide et franche pour continuer à renforcer la gestion des flux migratoires", ajoute-t-elle, insistant que "la clé sera la coopération"

"Ce nouveau scénario va nous apporter des certitudes, tant au niveau politique que par ses effets positifs sur les échanges entre l'Espagne et le Maroc".

Sur les raisons du timing de l'annonce espagnole, la porte-parole du gouvernement estime qu'en "diplomatie, parvenir à un accord est toujours un bon moment".

"Un accord entre deux pays fait figure d'exemple, en ces temps de crise de guerre et d'invasion atroce du peuple ukrainien par Poutine. Comme je l'ai indiqué précédemment, l'accord implique le respect mutuel et l'absence d'actions unilatérales".