Le dialogue de sourds entre le ministère de l’Education nationale et les enseignants des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF) se poursuit. Et ce sont les élèves des écoles publiques en font les frais.

A l’approche des examens de fin d’année scolaire, la multiplication des grèves a entravé la bonne marche des apprentissages.

A l’issue d’une réunion tenue le jeudi 17 mars à Rabat à l’initiative du ministre de l’Education nationale, Chakib Benmoussa, avec les représentants des parents d'élèves une solution a été avancée. "Des cours de rattrapage seront mis en place dans les plus brefs délais", indique à Médias24 Noureddine Al Akkouri, président de la Fédération nationale des associations de parents et tuteurs d’élèves.

D’après notre interlocuteur présent lors de la réunion, les cours de rattrapage bénéficieront "en priorité aux élèves des milieux ruraux et à ceux des établissements les plus impactés par les grèves".

Et d’ajouter : "Ces cours pourraient être programmés le week-end. Ils se focaliseront d’abord sur les apprentissages essentiels. Par exemple, les langues et les mathématiques dans le primaire, afin que l’ensemble des enseignants puissent y contribuer."

Jusqu’à présent, aucune annonce n’a été faite en ce sens par le ministère de l’Education nationale.