Etudiants d'Ukraine : le département de l'enseignement supérieur discute avec des facultés étrangères
Le ministère de l'enseignement supérieur cherche des places disponibles dans des facultés étrangères et marocaines pour proposer des solutions aux 5.000 étudiants marocains contraints d'abandonner leurs études en Ukraine et recensés dans la plateforme lancée il y a quelques jours.
Etudiants d'Ukraine : le département de l'enseignement supérieur discute avec des facultés étrangères
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Rédaction Medias24
Le 19 mars 2022 à 19h07
Modifié 21 mars 2022 à 8h44Le ministère de l'enseignement supérieur cherche des places disponibles dans des facultés étrangères et marocaines pour proposer des solutions aux 5.000 étudiants marocains contraints d'abandonner leurs études en Ukraine et recensés dans la plateforme lancée il y a quelques jours.
Selon une source officielle sondée par Médias24, près de 5.000 étudiants ont renseigné le formulaire déployé par le département de Miraoui.
Des milliers d'étudiants marocains ont quitté le territoire ukrainien à cause de la guerre avec la Russie. Certains ont opté pour un retour au Maroc, d'autres ont préféré tenter leur chance dans d'autres pays européens. Dans les deux cas, leur avenir universitaire à court terme est compromis à cause du conflit russo-ukranien.
Le ministère de l'enseignement supérieur a lancé une plateforme pour recenser les étudiants et collecter les données relatives à leurs cursus et spécialités.
Reste à savoir quelles sont les solutions qui leur seront proposées. A ce jour, il n'y pas de décision figée. Mais selon les explications qui nous ont été fournies, le gouvernement, par le biais du ministère de l'enseignement supérieur, semble privilégier quelques voies.
"Nous essayons de recenser les places disponibles dans des universités étrangères et marocaines susceptibles d'accueillir ces étudiants", nous confie-t-on. Notre source ajoute: "certains étudiants vont être placés dans des universités en Roumanie, d'autres en Wallonie avec lesquelles le contact a déjà été établi et avancé". Le contact sera également entamé avec d'autres pays.
"En ce qui concerne les universités marocaines, nous recherchons les places disponibles à la fois dans le public et le privé", poursuit-elle.
Au Maroc, Miraoui doit faire face à la protestation de la Commission nationale des étudiants en médecine, médecine dentaire et pharmacie. Le coordinateur de la Commission a déclaré récemment à Médias24, que cette dernière était opposée à une intégration des étudiants dans les facultés publiques, arguant que "le principe d’équité des chances serait bafoué".
Une position qui risque de compliquer la gestion de ce dossier. A suivre...
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