Ce projet a été lancé le 14 février à l’initiative des pays du Visegrad (Hongrie, Pologne, Slovaquie, Tchéquie) représentés au Maroc, notamment la Pologne, la Tchéquie et la Hongrie. Il vise à renforcer le programme de fonctionnement de l’unité de compostage et la gestion des déchets verts dans le cadre d’une économie centrale circulaire, indiquent les initiateurs de ce projet dans un communiqué.

"C’est un projet pilote entre le Groupe Visegrad et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) qui marquera un début de partenariat multilatéral au Maroc", a fait savoir l’ambassadeur de Hongrie dans une déclaration citée par le communiqué. "Nous en sommes fiers et espérons que cette initiative sensibilisera toutes les parties prenantes, dont la jeunesse, pour la protection de l’environnement et le développement durable", a-t-il ajouté.

L’ambassadeur de Pologne a exprimé, quant à lui, ses vœux de voir ce premier projet commun marquer le début de la coopération avec d’autres partenaires marocains.

Pour sa part, l’ambassadeur tchèque a signalé l’importance de ce projet de coopération scientifique et technique dans le cadre du Visegrad pour son pays. Selon lui, cette initiative ouvrira la porte à de futurs projets entre les cinq Etats.

Coté marocain, le directeur de l’INRA a relevé que le projet a un double objectif. D’abord, il va permettre le recyclage de la matière végétale du jardin et l’enrichissement du sol par la matière organique, afin de réduire l’utilisation d’intrants qui coûtent cher et dont l’utilisation excessive nuit à l’environnement.

D’autre part, grâce à ce projet, le processus de compostage va s’améliorer, contribuant ainsi à une agriculture plus durable.

Créé en 1914 sur une superficie globale de 17 ha, le jardin d’Essais Botaniques de Rabat comprend 650 espèces ornementales et fruitières d’origines diverses : locale, tropicale, subtropicale et désertique.