Cette rencontre, tenue en début d'après-midi, "a été dédiée à l'examen de la situation épidémiologique actuelle dans le Royaume, qui connaît une certaine stabilité depuis quelques semaines déjà, et à la discussion des nouveautés sur le variant Omicron, qui inquiète le monde entier", nous confie notre source.

Sur ces deux points, le comité a estimé que la "situation épidémiologique est plutôt favorable au Maroc, et qu'il faut profiter des restrictions actuelles pour accélérer la vaccination, en particulier pour les personnes non encore vaccinées, et administrer la 3e dose".

Rappelons que le rythme de vaccination est au ralenti depuis plusieurs semaines. Au 7 décembre, 24,4 millions de personnes ont reçu la première dose, 22,7 millions ont reçu la seconde, et à peine 1,8 million ont reçu la dose booster.

Au cours de cette réunion, le comité a également abordé la question de la réouverture des frontières, verrouillées pour deux semaines, et ce depuis le 29 novembre dernier.

"Pour les restrictions actuelles (notamment la suspension des liaisons aériennes et maritimes, NDLR), le comité a relevé un manque d'évidence pour une recommandation ferme", souligne notre source. "On guette les nouvelles dans les jours à venir."

Une deuxième source du comité scientifique contactée par nos soins, précise : "Il faut attendre une dizaine de jours avant de réétudier la question de la réouverture des frontières. Le sujet a été abordé, mais aucune recommandation n'a été faite dans ce sens."

Rappelons que la fermeture des frontières marocaines a été décidée suite à l'apparition du variant Omicron, classé comme préoccupant par l'Organisation mondiale de la santé, au vu de la rapidité de sa transmission et de sa possible résistance aux vaccins anti-Covid développés. Il a été détecté dans pas moins de trente pays étrangers à ce jour.

En conclusion, le comité scientifique n'a pas recommandé la réouverture des frontières au cours de sa réunion ce mercredi. Mais cela ne signifie nullement qu'elles ne peuvent pas rouvrir. L'avis du comité est consultatif. Les décisions relèvent du comité interministériel composé des ministères de la Santé, de l'Intérieur, des Affaires étrangères et des Transports.