Dans une note du 17 août, la société de recherche Attijari Global Research (AGR) a réagi à l’annonce de la SNEP concernant les perturbations d’approvisionnement en oxygène, utilisé comme intrant dans sa production.

La société de recherche explique que « dans une optique de ‘vigilance’, les autorités compétentes auraient récemment décidé d’orienter la totalité de la production locale d’oxygène vers les différents hôpitaux du Royaume. Cette situation ‘exceptionnelle’ s’étalerait sur une période estimée de deux semaines ».

De fait, AGR a présenté l’impact que cette perturbation aurait sur les performances du groupe. La société de recherche conclut, selon ses estimations, que le manque à gagner sur l’année 2021 sera peu significatif. « Il s’agirait d’un manque à gagner en termes de chiffre d’affaires de moins de 3% » précise-t-elle. Un scénario justifié par deux principaux facteurs :

1. La SNEP bénéficie d’une activité uniforme sur toute l’année. Par conséquent, un éventuel arrêt de la production sur deux semaines représenterait 4,2% du chiffre d’affaires
2. Grâce à sa capacité de stockage, la SNEP serait en mesure de faire face à une rupture d’approvisionnement sur une durée de deux semaines.

AGR, précise néanmoins que la SNEP devrait connaitre un ralentissement du rythme de livraisons à ses clients dans l’attente de la confirmation de cette période exceptionnelle.

In fine,  si cette perturbation s’étale sur une période de deux semaines seulement, le manque à gagner pour le groupe serait aisément rattrapable sur les mois à venir. « En effet, la stabilité du nombre de nouveaux cas de la COVID-19 et l’accélération du rythme de vaccination à 54% de la population cible au Maroc confortent ce scénario » explique AGR.

Pour la société de recherche, le groupe pourra franchir la barre des 100 millions de dirhams de bénéfices cette année, rappelant que « l’opérateur avait subi une situation similaire en novembre 2020 sans pour autant ressentir l’impact sur ses résultats financiers annuels ».