Reprise du secteur de l'événementiel: le GPPEM répond à Laftit
"Pour sauver des milliers d'emplois et d'entreprises", les professionnels de l'événementiel appellent l'Intérieur à autoriser des événements tels que la conférence de la journée mondiale des villes, dont la clôture a été présidée le 4 novembre par le chef du gouvernement.
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Ilham Mountaj
Le 9 novembre 2020 à 10h37
Modifié 11 avril 2021 à 2h48"Pour sauver des milliers d'emplois et d'entreprises", les professionnels de l'événementiel appellent l'Intérieur à autoriser des événements tels que la conférence de la journée mondiale des villes, dont la clôture a été présidée le 4 novembre par le chef du gouvernement.
"Alors que le ministre de l'Intérieur répondait la semaine dernière à une question du groupe de la CGEM à la Chambre des conseillers, il avait précisé: 'On ne peut autoriser les acteurs de l'événementiel à reprendre', mercredi 4 novembre, le chef du gouvernement présidait à Rabat la cérémonie de clôture de la conférence organisée à l'occasion de 'La journée mondiale des villes', dans un format hybride, rassemblant des dizaines de personnes", observe le GPPEM dans un communiqué.
En effet, c'est ce même format que propose le bureau du Groupement professionnel des prestataires de l’évènementiel du Maroc depuis juillet, et qui devra, slon la même source, respecter les mesures du protocole sanitaire du groupement. Un format qui "représente une première solution qui permettrait de soutenir le secteur de l'événementiel pour lui éviter le pire", ajoute le communiqué qui date du 5 novembre.
Depuis huit mois, le secteur, avec toutes ses composantes (agences événementielles, prestataires, traiteurs, loueurs de salles, artistes, troupes musicales et folkloriques, traducteurs et interprètes, techniciens, freelances…), est à l’arrêt total. Ce sont plus de 100.000 emplois directs et des milliers d’entreprises et d’autoentrepreneurs qui se retrouvent sans revenu et dont l’avenir est plus qu’incertain.
"Le GPPEM pensait que le gouvernement allait répondre positivement à sa demande d’autoriser les événements de 50 à 100 personnes suivant des conditions sanitaires strictes. Demande déposée au bureau du chef du gouvernement depuis des mois."
"Le groupement se demande pourquoi les autorités voient dans les événements de 50 à 100 personnes un danger, alors que des rassemblements se font tous les jours dans les souks, les marchés, les centres commerciaux, les cafés, les restaurants…. Et si ces rassemblements ne représentent pas une source de foyer de contamination, ceux du secteur de l’événementiel le sont encore moins", commentent les professionnels.
selon ces derniers, l’organisation des événements de 50 à 100 personnes se fera dans le respect du protocole sanitaire réalisé par le GPPEM et Bureau Veritas, en étroite collaboration avec le ministère de l’Industrie et Imanor, qui attend d’être finalisé et validé par les ministères de la Santé et de l'Intérieur depuis début juillet.
D’un autre côté, le communiqué rappelle aussi que le contrat programme dédié au secteur de l’événementiel, signé lors de la 10e réunion du CVE, n’a toujours pas été appliqué.
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