L’activité du fret aérien résiste à la crise et aux mesures d'urgence
Depuis la fermeture des frontières au trafic de passagers, les seuls avions autorisés à opérer dans le ciel marocain sont ceux qui assurent le fret commercial. Selon nos sources, l’activité se poursuit normalement même si une légère baisse a été enregistrée en avril.
L’activité du fret aérien résiste à la crise et aux mesures d'urgence
Partager :
-
Pour ajouter l'article à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecterL'article a été ajouté à vos favoris -
Pour accéder à vos favorisS'inscrire gratuitement
identifiez-vousVous possédez déjà un compte ?
Se connecter
Samir El Ouardighi
Le 13 mai 2020 à 18h31
Modifié 10 avril 2021 à 22h35Depuis la fermeture des frontières au trafic de passagers, les seuls avions autorisés à opérer dans le ciel marocain sont ceux qui assurent le fret commercial. Selon nos sources, l’activité se poursuit normalement même si une légère baisse a été enregistrée en avril.
Si tous les aéroports du Maroc sont fermés, ceux de Casablanca et de Marrakech sont toujours opérationnels pour des opérations de fret qui permettent aux exportateurs et importateurs de bénéficier du service de transport aérien bien plus rapide que le fret maritime.
Un minimum de 10 avions cargos qui opèrent chaque jour
Selon plusieurs sources concordantes, une dizaine d’avions cargos atterrissent et décollent chaque jour à partir de ces deux aéroports pour transporter des marchandises destinées à l’import et à l’export.
Pour la journée du mardi 12 mai, on a dénombré à l’aéroport Mohammed V plusieurs rotations vers ou à partir de Dubaï, Istanbul, Tunis, Nouakchott, Douala, Bruxelles, Madrid et Pékin pour déposer ou ramener des marchandises de tout genre.
La seule différence avec la période pré-crise est que désormais, la procédure impose aux pilotes d’arriver et de repartir directement. Ainsi, dès qu’ils déchargent leurs cargaisons, ils doivent redécoller.
Pas de détails sur le contenu des cargaisons
C’est le cas du Boeing 767 de la RAM qui a décollé hier de la capitale économique pour se rendre à Pékin et revenir directement.
Parti les soutes vides, le seul avion-cargo de la compagnie nationale a eu assez d’autonomie pour arriver à Pékin sans escale mais pour le retour, il a dû s’arrêter à mi-chemin pour faire le plein de kérosène.
Malgré plusieurs tentatives, nous n’avons pas été en mesure de déterminer le contenu de sa cargaison (équipements médicaux, test du Coid 19 …) ou ceux des autres aéronefs.
Le fret aérien a enregistré une légère baisse d'activité
Ceci dit, selon une autre source fiable, la dizaine d’avions qui partent et arrivent chaque jour consacrent leurs soutes à des opérations classiques d’importation et d’exportation de produits divers.
« En fait, malgré la fermeture des frontières pour le trafic de passagers, celui du fret continue de fonctionner quasi-normalement.
« Si le fret aérien n’est pas aussi important que le fret maritime, il y a cependant eu une petite baisse d’activité qui s’explique peut-être par le fait qu’on exporte moins certains produits à cause de la fermeture provisoire des marchés et des usines de production », conclut notre interlocuteur.
Vous avez un projet immobilier en vue ? Yakeey & Médias24 vous aident à le concrétiser!Si vous voulez que l'information se rapproche de vous
Suivez la chaîne Médias24 sur WhatsAppSamir El Ouardighi
Le 13 mai 2020 à 18h31
Modifié 10 avril 2021 à 22h35