PAM: la Justice prononce la nullité de l’élection de Samir Godar
Le tribunal de première instance de Rabat a rendu son jugement ce mercredi 9 octobre. L’élection de Samir Godar à la présidence de la commission préparatoire du congrès du PAM avait été dénoncée par Hakim Benchamach, à l’origine de la plainte. Son proche Ahmed Touhami qui préside la commission préparatoire adverse espère que cette décision ouvrira la voie à une réconciliation avec les détracteurs du secrétaire général tandis que Godar annonce que son clan se réunira demain pour décider, ou pas, de porter l’affaire en appel.
PAM: la Justice prononce la nullité de l’élection de Samir Godar
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Samir El Ouardighi
Le 9 octobre 2019 à 16h48
Modifié 11 avril 2021 à 2h43Le tribunal de première instance de Rabat a rendu son jugement ce mercredi 9 octobre. L’élection de Samir Godar à la présidence de la commission préparatoire du congrès du PAM avait été dénoncée par Hakim Benchamach, à l’origine de la plainte. Son proche Ahmed Touhami qui préside la commission préparatoire adverse espère que cette décision ouvrira la voie à une réconciliation avec les détracteurs du secrétaire général tandis que Godar annonce que son clan se réunira demain pour décider, ou pas, de porter l’affaire en appel.
Est-ce la fin de partie pour les détracteurs du secrétaire général du PAM, Hakim Benchamach qui voulaient organiser leur propre congrès ?
Sollicité par Médias24, Ahmed Touhami s’est félicité du fait que cette décision de justice qui vient après plusieurs reports n’a fait que confirmer l’illégalité de l’élection de Godar et qu’elle est conforme à aux statuts du parti.
« Les défendeurs peuvent toujours faire appel s’ils estiment être en mesure de la contrecarrer en deuxième instance. C’est leur droit mais le plus important est la signification politique de cette décision qui montre clairement qu’ils sont dans l’erreur.
« Vouloir persister dans cette voie serait d’une grande imprudence stratégique alors qu’ils devraient saisir l’offre de réconciliation proposée par notre secrétaire général.
« Cela nous permettra à tous de repartir sur de nouvelles bases dans le cadre de la légalité du parti », propose Touhami qui ajoute que les portes sont toujours ouvertes.
La date du congrès sera repoussée pour permettre la réconciliation des deux clans
A la question de savoir si cette décision allait remettre en cause la date annoncée par Benchamach pour la tenue du congrès, prévu en janvier 2020, Touhami affirme que la donne a changé.
« Aujourd’hui, on peut temporiser pour donner à nos militants qui se sont égarés ou qui sont restés neutres une chance de se racheter et un moratoire pour rentrer dans la légalité confirmée par la justice.
« Sachant que c’est le Conseil national qui doit décider de la date du congrès, madame Fatima Zahra Mansouri qui le préside est la bienvenue pour redonner vie à cette instance dans le cadre des statuts du parti », conclut le président de la commission.
De son côté, son adversaire malheureux, Samir Godar nous révèle, qu’à titre personnel, il se plie à la décision de justice et refuse d’aller en appel pour annuler cette décision et pouvoir préparer un autre congrès que celui du clan Benchamach.
« Sachant que je ne peux pas prendre cette décision tout seul et que certains collègues comme Mansouri ou Ouahbi veulent interjeter appel, nous allons donc nous réunir demain pour décider de la marche à suivre pour l’avenir », déclare le président donc l’élection a été désavouée par le juge du tribunal d’instance de Rabat ;
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